Anderlecht termine 2025 dans le doute

SAMEDI, 27 DÉCEMBRE 2025, 10:12 - purpleketje
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Anderlecht a refermé son année 2025 sur une note amère. La défaite 1-2 au Lotto Park face à Charleroi, combinée à un maigre 4 sur 12, met en lumière les limites d’un noyau trop dépendant de son onze de base. À l’heure du bilan, une constatation domine : trop peu de matchs ont réellement marqué les esprits cette année



Une année pauvre en moments forts

Le constat est sans appel : malgré 51 rencontres suivies en 2025, rares sont celles qui ont laissé une trace durable. Quelques exceptions subsistent mais l’ensemble reste insuffisant pour un club du standing du RSCA.

Un noyau trop fragile

Besnik Hasi l’a répété : son équipe ne fonctionne que lorsque son onze type est au complet. Les blessures de Marco Kana, Ludwig Augustinsson et Ilay Camara ont provoqué un effondrement des performances en décembre. Anderlecht a encaissé le premier but lors de ses cinq derniers matchs, symptôme d’un manque d’intensité et de concentration dès le coup d’envoi.


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La défense bricolée — Maamar, Sardella, Ndiaye — peine à rassurer, tandis que plusieurs cadres semblent à bout de souffle. « Nous avons vu nos limites, derrière comme devant », admet Hasi sans détour.

Coosemans, de valeur sûre à source d’inquiétude

Colin Coosemans, impeccable la saison passée, traverse une période trouble. Entre erreurs coûteuses et perte de confiance, le gardien n’offre plus la même sécurité. Sa situation contractuelle incertaine et les rumeurs de concurrence n’aident en rien à stabiliser son rendement.

Un secteur offensif en panne

Devant, le problème est tout aussi criant : Anderlecht manque d’un véritable numéro 9. Le jeune Mihaljo Cvetkovic, titularisé contre Charleroi, n’a pas pesé. Hasi ne s’en cache plus : « Nous avons besoin d’un nouvel attaquant» Le cas Keisuke Goto ajoute une touche d’ironie. Prêté à Saint-Trond, le Japonais brille avec huit buts… mais aucune clause ne permet à Anderlecht de le rappeler cet hiver. « Goto reste où il est », confirme Hasi.

Un banc trop irrégulier

Les remplaçants n’apportent pas assez. Yari Verschaeren, autrefois moteur de l’équipe, ne parvient plus à tirer le groupe vers le haut. Un départ vers l’étranger, notamment aux Pays-Bas, semble de plus en plus plausible pour relancer sa carrière.

Une quatrième place qui interroge

Malgré une série de sept victoires consécutives à domicile, Anderlecht retombe à la quatrième place. La défaite contre Charleroi, pourtant peu performant en déplacement, agit comme un rappel brutal des limites actuelles du noyau bruxellois.

Un mercato crucial en approche

Pour espérer rivaliser avec l’Union et le Club Brugge en 2026, Anderlecht devra injecter de la qualité. Le retour de Kana et Augustinsson lors du stage hivernal est attendu comme une bouffée d’oxygène. Mais il faudra plus : un défenseur, un attaquant, et une profondeur de banc plus fiable.






Source: HNB