
INTERVIEWSÀ l'heure de tourner la page d'une année une nouvelle fois mouvementée pour le RSC Anderlecht, Marc Coucke s'est exprimé sur la fin de sa collaboration avec Wouter Vandenhaute et sur la nouvelle dynamique qu'il estime installée au sein du RSCA. Classé 26e dans la liste des “Belges de l'Année” dans le média Het Laatste Nieuws, le propriétaire des Mauve et Blanc s'est montré à la fois lucide sur les difficultés passées et confiant pour l'avenir.
Une rupture devenue inévitable
En septembre, Wouter Vandenhaute a quitté la présidence du RSCA avant de céder ses actions deux mois plus tard. Une décision que Coucke qualifie aujourd'hui de “bonne évolution”. Selon lui, personne ne peut nier les efforts fournis par Vandenhaute durant des années, mais le duo avait atteint un point où “ça ne fonctionnait plus”. Coucke insiste sur le fait que l'ancien président a lui‑même reconnu cette impasse, ce qui a facilité la transition.
Une nouvelle structure aux commandes
Après ce départ, Coucke dit avoir volontairement pris du recul pour repenser l'organisation du club. De cette réflexion est née une nouvelle architecture de gouvernance, désormais menée par: Michael Verschueren, président et Kenneth Bornauw, CEO.
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Un bilan contrasté mais assumé
Propriétaire depuis fin 2017, Coucke reconnaît un parcours semé d'embûches et d'investissements peu rentables. Il assure toutefois n'avoir jamais regretté son engagement. Pour lui, l'entrepreneuriat implique des risques, et il se trouve que l'entreprise la plus visible parmi celles qui connaissaient des difficultés était… Anderlecht. Il estime que le RSCA n'avait pas encore trouvé la bonne combinaison de talent, de chance et de personnes clés. “Ce mix, nous l'avons davantage aujourd'hui”, affirme-t-il.
2026 en ligne de mire
Malgré les turbulences des dernières années, Coucke se montre résolument optimiste. Il dit croire en la nouvelle dynamique et en la capacité du RSC Anderlecht à retrouver une trajectoire ascendante dès 2026.
Source: HLN