INTERVIEWS Après la douloureuse défaite contre Charleroi, Anderlecht aborde la nouvelle année avec un sentiment partagé. C’est du moins ce que souligne Hein Vanhaezebrouck dans son analyse de fin d’année, alors que deux tiers du championnat sont désormais derrière nous.
Une équipe capable du meilleur… et du pire
Le RSCA a prouvé ces dernières semaines qu'il pouvait battre le Top 2. Les victoires à domicile contre Union et Club Brugge ont montré un Anderlecht solide, agressif et ambitieux. Mais cette progression reste fragile : la régularité fait toujours défaut. Pour Hein, c’est simple : “Anderlecht reste Anderlecht”. Capable d’un pas en avant, mais trop souvent suivi d’un pas en arrière.
Une défense fragilisée par les blessures
Le point central de son analyse concerne la défense. Marco Kana, repositionné dans l’axe, était selon lui “peut-être la meilleure ‘transfert’ du RSCA”. Pas spectaculaire, mais incroyablement intelligent dans son placement et sa lecture du jeu.
Ludwig Augustinsson, autre joueur clé, manque tout autant.
Sans ces deux cerveaux défensifs, l’organisation recule d’un cran. Le bloc est moins compact, les automatismes disparaissent,
Avec tout le monde fit, Anderlecht peut battre n’importe qui
Hein insiste : lorsque l’effectif est au complet, Anderlecht peut dominer n’importe quel adversaire au Lotto Park. C’est une évolution majeure par rapport aux saisons précédentes, où même les matchs à domicile étaient souvent source d’incertitude.
Le titre ? Pas encore…
Certains observateurs voyaient Anderlecht comme un candidat au titre. Hein tempère : L’équipe montre trop de visages différents pour prétendre à la couronne cette saison. Le potentiel est là, mais la constance manque encore.
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Source: HNB
