Dendoncker : " Papa, je veux jouer ici "

SAMEDI, 13 DÉCEMBRE 2014, 07:04 - demoniaccrow
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Leander Dendoncker a le vent en poupe, il a marqué des points aux yeux de Hasi et il se révèle au grand public qui ne le connaissait pas forcément. Il fut félicité par Jurgen Klopp a l’issu du match contre Dortmund.


"Hasi me compare souvent à un joueur du rival en l’occurrence Timmy Simons, ce n’est pas l’idéal, mais je comprends ce qu’il veut dire et c’est flatteur car j’ai beaucoup de respect pour Timmy Simons. J’étais même supporter de Bruges quand j’étais petit. Mon grand frère Andres (22 ans) était, lui, un dingue d’Anderlecht. On se disputait donc souvent, très souvent même. Puis ma maman en a eu marre et a obligé l’un des deux à changer de club de coeur. J’étais le plus petit et j’ai craqué : je suis devenu un Mauve" déclare le milieu défensif mauve.

"Tout le monde dans la famille pensait qu’il allait opter pour le Club. C’était proche de la maison et cela lui aurait permis de rester près de nous. Leander a accepté juste de passer un test à Anderlecht. Si ça ne lui avait pas convenu, il se serait engagé à Bruges. Mais dès la fin de l’entraînement, il m’a dit : Papa, je veux jouer ici. C’était vraiment sa décision. Il avait visiblement marqué les esprits puisque Romelu Lukaku, présent à cette séance, avait envoyé un SMS à mon aîné Andres, qu’il connaissait bien, pour savoir si Leander allait bien venir au Sporting" ajoute le papa de Dendoncker.

"Ce n’était pas simple au début, mais j’ai réussi à adopter la mentalité de la capitale. J’ai même perdu mon accent de Flandre-Occidentale. Des dirigeants de Bruges sont venus jusque chez mes parents pour tenter de les convaincre de me faire quitter Anderlecht. Même si ma maman est plutôt supportrice du Club, ça n’a pas marché. Je n’ai jamais envisagé un départ, malgré l’effort financier que Bruges comptait faire" poursuit Dendoncker.

"J’ai pas mal travaillé, mais j’ai aussi toujours eu des aptitudes naturelles. J’ai par exemple toujours eu une grosse frappe, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de le montrer en équipe première. Chez les jeunes, je marquais assez facilement. Ce match de Ligue des Champions, c’était une expérience fabuleuse. Je n’étais pas nerveux, mais impressionné par tout ce bruit. J’ai reçu énormément de messages. Après le match, j’en avais 24. Le lendemain, 30 de plus. Mais celui qui m’a fait le plus plaisir, c’est celui de mes parents, présents à Dortmund. Et mon père était aussi venu à Arsenal. Mais tout ça est déjà derrière moi. L’entraîneur me parle beaucoup, il m’explique que je dois être patient. C’est ce que je fais en travaillant. La saison passée, j’ai commencé à prendre des cours d’espagnol. Je continue, mais à domicile. J’aimerais vivre un jour en Espagne. J’adore ce pays, il y fait toujours beau. Y jouer ? Comme Frank Acheampong, je suis un grand supporter du Barça. Quand je joue à la Playstation, je prends toujours Barcelone. Il m’arrive de temps en temps d’affronter Youri" conclut le joueur.




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