Mitrovic :"Pas les mêmes règles pour juger le RSCA ou Bruges"

JEUDI, 12 FÉVRIER 2015, 06:58 - demoniaccrow
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Alexandar Mitrovic a pu accorder une interview à des journalistes, ce qui est très rare chez le Serbes. Il est notamment revenu sur son coup de coude contre Westerlo qui lui a valu trois matches de suspensions.


"Vous savez déjà tout. Oui, j’ai commis une erreur et je ne le ferai plus. J’ai revu les images en boucles. Et, très sincèrement, je n’ai pas fait ça dans le but de faire mal ou de blesser quelqu’un. C’est du passé. Je la méritais cette carte rouge. Mais parfois, on m’en donne que je fasse quelque chose ou pas. Ils ne m’aiment pas ! C’est aussi dû à ma position sur le terrain. Je reçois énormément de coups. Quand je suis dans les 16 mètres, on me martèle, on tire mon maillot,... Je dois sans cesse faire en sorte de ne pas réagir. Je tente d’être calme et, du coup, je perds en explosivité. Et je ne dois surtout pas parler, sinon je prends une carte" déclare l’attaquant mauve.

"Il n’y a pas de sentiment de culpabilité. De toute façon, c’est fait. Tout ce que je peux faire, c’est évité de recommencer. C’est plus de la frustration de ne pas avoir pu jouer. Encore heureux qu’il y avait un match de Coupe en semaine inclus dans la suspension. On n’utilise pas les mêmes règles pour juger Anderlecht ou Bruges, regardez le coup de coude de Gedoz. Les critères ne sont visiblement pas les mêmes. Mais attention, ça n’engage que moi hein ! Je ne veux surtout pas mettre le club dans l’embarras" ajoute-t-il.

"Je suis quelqu’un de différent sur et en-dehors du terrain. Parfois, il se passe des choses injustes sur le terrain. Mais je ne peux pas réagir, c’est vrai. Car après, il est trop tard pour revenir en arrière. Tout ça, c’est dans mon caractère. Je suis un mauvais perdant de nature. Demandez à Cristina, ma compagne. Quand on joue aux cartes et que je perds, je deviens fou. Je suis un vrai compétiteur" poursuit-t-il.

"Je l’ai déjà dit cent fois, mais je vous jure qu’il n’y avait aucune connotation perverse dans ce geste de célébration. Quand je l’ai fait pour la première fois, c’était une période où j’étais pas mal critiqué. Je voulais donc juste montrer que je coupais la langue aux critiques. C’était instinctif. Les supporters et les médias ont commencé à en parler et on a entendu diverses interprétations. Mais non, ce n’est pas ce que les journalistes allemands ont cru. Après le match au Borussia Dortmund, j’ai vraiment tout lu à ce sujet. Alors qu’il n’y avait vraiment aucune raison de polémiquer. Ce genre de truc, ça ne se programme pas. C’est instinctif. Même au moment où tu plantes le ballon au fond des filets, tu ne sais pas encore comment tu vas réagir. Si vous croyez que j’anticipe tout ça" conclut-t-il.




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