Rolando : " Je n’ai pas la prétention d’être un leader "

JEUDI, 26 FÉVRIER 2015, 07:41 - demoniaccrow
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Rolando s’est admirablement fondu dans le groupe de Besnik Hasi, on le disait ne pas être motivé à l’idée de venir à Anderlecht mais il prouve le contraire sur le terrain. Il apporte également son expérience aux jeunes mauves.


"Je suis très heureux, oui. Physiquement, je retrouve progressivement mon meilleur niveau, même si j’ai encore besoin d’un peu de temps. J’ai déjà appris à connaître mes coéquipiers, le coach et votre championnat. Pour le moment, tout se passe bien. Comme je faisais l’effort de parler français avec lui à Porto, Steven Defour me rend la monnaie de ma pièce en s’exprimant en portugais avec moi ici. Je sais que si j’ai besoin de quoi que ce soit, je peux m’adresser à lui. Je m’entends également très bien avec Andy Najar, qui est assis à mes côtés dans le vestiaire. Anderlecht, c’est vraiment une grande famille. Ce n’est pas la même dimension que les clubs que j’ai connus par le passé comme Porto, l’Inter Milan ou Naples. Ce n’est évidemment pas comparable. Mais la grande différence, c’est surtout la jeunesse du noyau" déclare le défenseur mauve.

"Je n’ai pas la prétention d’être un leader, alors que je viens d’arriver. Mais, quand quelque chose ne va pas bien, j’essaie de parler. Que ce soit avec Anthony ou Olivier, peu importe. Je communique énormément avec tout le monde, c’est la base de tout. En fin de match à Genk, j’ai également beaucoup discuté avec Youri. Je l’ai complimenté et je lui ai expliqué ce qu’il devait faire pour encore s’améliorer" ajoute-t-il.

"Olivier Deschacht est le seul avec qui je n’ose pas trop parler, tellement il en impose ! Il m’impressionne. Il a de l’expérience, il connaît tout. Avant de débarquer ici, je ne le connaissais pourtant que de nom. Car au Portugal, on ne passe jamais un match du championnat de Belgique à la télévision. Avant de venir, j’ai quand même regardé quelques matches afin de me faire une idée plus précise. C’est une compétition d’un bon niveau, mais avec énormément de jeunes en développement. J’en avais discuté avec quelques personnes comme Steven Defour ou Joris Kayembe. Je leur ai demandé conseil au moment de faire mon choix" poursuit-t-il.

"M’Bemba ou moi, la décision revient à l’entraîneur. Il a un mois pour trouver son équipe, afin qu’elle soit en forme optimale pour les playoffs. Je pars du principe qu’il y a toujours de la place pour les grands joueurs. J’ai joué dans une défense à trois à l’Inter Milan. Mais c’est un schéma qui demande de l’adaptation. Cela risque, donc, de prendre du temps. Ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît car les mouvements à effectuer ne sont pas les mêmes" assure-t-il.

"À l’aller, nous avions été très bons. Il ne nous avait manqué que le but. On va là-bas pour ramener quelque chose. Moscou ne me rappelle en plus que des bons souvenirs. Avec Porto, j’y ai gagné 1-5 au CSKA et 0-1 au Spartak. Mais ici, un simple 1-1 me suffirait. J’ai remporté l’Europa League avec Porto, donc j’ai envie d’aller à nouveau loin dans cette compétition. Mais c’est compliqué, ça se joue sur des détails" conclut le joueur.




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