le père de Vincent Kompay parle

Le papa de Vincent Kompany, invité par Anderlechtà Bucarest, se veut prudent.
Son fils est d'ores et déjà suivi par des émissaires de grands clubs européens. L'Anderlechtois n'en garde pas moins les pieds bien sur terre.

Il est fier de ce que vit son fiston pour l'instant, mais demeure très réaliste. «Mercredi, j'ai eu froid pendant tout le match, malgré la chaleur, tellement j'étais tendu. J'avais la chair de poule. Je ne me suis détendu qu'au coup de sifflet final. Vincent a bien joué, j'en suis heureux. Ce qui arrive à mon gamin est formidable. Mais tout va très vite, peut-être trop. Il faut rester humbles et penser qu'à 17 ans, c'est encore un enfant. J'aimerais d'ailleurs qu'il termine ses études secondaires.»

Si les médias et le grand public ont découvert Kompany mercredi soir en regardant Canal +, les grands clubs, eux, suivent attentivement le défenseur central depuis plusieurs années. «A un moment, c'est vrai, nous avons été harcelés, poursuit le père. Le club français du Havre, d'abord, nous a proposé d'inscrire Vincent dans son centre de formation. Puis, des émissaires du PSG, du Bayern Munich, de l'Ajax, se sont succédé. Mais il n'est pas question de quitter le club qui a formé Vincent. Et puis, il n'est pas non plus question de planer: Vincent doit tout prouver et ne doit pas brûler les étapes. Aujourd'hui, on parle de lui, mais qu'en sera-t-il dans six mois.»