Kolar:"Stoke est un pas en-avant"

Junior et Kolar ont signé pour un an chez les Anglais de D2 de Stoke City. Pour Junior, cela ne constitue pas une nouveauté car il avait déjà été 6 mois l'année passée à Mons. Pour Kolar cependant, c'est une première.



La saison passée aura vraiment été mauvaise pour le jeune Tchèque. Tout d'abord à cause d'une blessure au genou mais une fois guéri, il ne revint jamais dans le coup. Anderlecht ne s'offrit pas moins de trois joueurs évoluant à sa place: Fabrice Ehret, Christophe Grégoire et Bart Goor, c'est dire si l'on comptait encore beaucoup sur lui à l'ombre de Saint-Guidon.


"Franky Vercauteren avait une critique pour tout ce que je faisais", raconte Kolar. "Alors qu'avec Bart Goor, tout est bon. Je savais alors que je ne devais plus attendre grand chose. J'ai été discuter avec Boskamp mais tout était déjà réglé entre les deux clubs. Je ne pouvais en fait rien dire d'autre que "oui", autrement j'aurais eu des problèmes."
Visiblement, Kolar ne se sentait plus bien à Bruxelles. "J'en ai vu de toutes les couleurs ici. Les gens sont amicaux quand tu joues mais ils t'ignorent quand tu es blessé. Lorsque tu joues bien, on te sert la main mais quand cela va moins bien, on ne te parle plus. Je n'en pouvais plus. J'ai déjà jetté mes chaussure contre la porte de frustration lorsque le vestiaire était vide."

Maintenant il peut se montrer de nouveau avec les Anglais de Stoke. "Je ne fais pas un pas en-arrière mais je vais de l'avant. J'espère réussir ici. Ce sera de toute façon mieux que de s'entraîner avec les réserves ou les jeunes comme à Anderlecht. Je me suis fâché une fois sur un jeune joueur parce qu'il n'en touchait pas une. On m'a alors dit: "Tu dois être compatissant, Martin." Mais je ne suis quand même pas là pour diriger les jeunes? Je dois m'améliorer moi-même!"

Kolar ne parle pas encore très bien anglais. "J'y arriverai", lache-t-il. "On m'a conseillé de trouver une petite amie anglaise. C'est vrai que c'est comme ça que j'ai appris le français", s'esclaffe-t-il.