
Comme prévu, Anderlecht s'est qualifié hier soir pour les demi-finales de la Coupe de Belgique. En soi, c'est un événement, puisque le Sporting n'a plus atteint ce niveau de la compétition depuis... la saison 1996-97.
Hugo Broos peut donc toujours croire au doublé qu'il espère pour le printemps, mais il sait aussi que pour y arriver, ses joueurs devront montrer autre chose que leur prestation morose d'hier soir.Évidemment, tous les ingrédients étaient réunis pour assister à une soirée terne: Anderlecht était sur le velours après sa victoire (2-3) au match aller, le public était plus que clairsemé (5.000 personnes) au Parc Astrid et entre deux déplacements difficiles (Saint-Trond et Beveren), on imaginait que les joueurs allaient en garder sous la semelle. Et c'est... exactement ce qui s'est produit, puisqu'en première période, on a eu droit à un seul tir cadré (de Zetterberg, facilement capté par Bailly) et une action litigieuse. C'est peu, vous en conviendrez. Mais la phase en question aurait pu ouvrir les débats si, avant le quart d'heure, l'arbitre avait accordé un penalty pour une faute, qui semblait évidente, de Kompany sur De Camargo. Tout le banc limbourgeois avait beau se lever comme un seul homme, monsieur Bultynck restait de marbre. Et le match retombait dans une léthargie profonde. Les sifflets du public au repos ont peut-être réveillé certains joueurs... Pourtant, Broos présentait comme prévu son équipe-type du moment, avec le seul Baseggio laissé au repos au profit de Zetterberg, alors que Balette, lui, alignait deux attaquants, De Camargo et Oularé, pour tenter le miracle.
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