Le parcours d’un grand Monsieur qui marqua l’histoire du Sporting

Constant Vanden Stock est décédé ce samedi matin. Le président d’honneur d’Anderlecht a été joueur, entraîneur, manager et surtout un homme d’affaire qui a réussit à emmener le club de son cœur au sommet du football européen.


Constant est né le 13 juin 1914 et a commencé à jouer à l’âge de 10 ans dans les équipes de jeunes d’Anderlecht. A l’âge de 14 ans, il décida d’arrêter l’école afin de se consacrer entièrement au football. Afin d’arrondir ses fins de mois, il travaillait dans le café et brasserie « Belle-Vue » de ses parents qui fût repris plus tard par Interbrew. C’est d’ailleurs de cette façon que Belle-Vue fut longtemps présent sur le maillot d’Anderlecht.

En 1943, il arrêta sa carrière de joueur et fût pendant quelques années conducteur chez Vorst. En 1958, il devint sélectionneur de l’équipe nationale où il restât en poste durant 10 ans. Ce ne fût qu’en 1971 que Constant remplaça Albert Roosens à la tête d’Anderlecht. C’est sous sont ère qu’Anderlecht connu ses plus grandes victoires avec 10 titres de champion de Belgique, sept coupes de Belgique et deux coupes d’Europe. En tant que président, il fit venir des joueurs comme Robbie Rensenbrink, Juan Lozano et Michel Verschueren à Anderlecht.

La seule ombre à l’immense carrière de Constant fût sans doute cette histoire de corruption dans les années 80. Il aurait approché des arbitres dans la compétition belge et dans quelques matchs en Coupe d'Europe. En définitive, des preuves n’ont pu être trouvées que pour la corruption de l’arbitre qui siffla le match entre le Sporting et Nottingham Forest en Coupe d’Europe. Constant avait alors offert 1 million à l’homme en noir via une personne intermédiaire.

En 1996, il devint le président d’honneur et passa le flambeau à son fils, l’actuel président Roger Vanden Stock. Il léga donc toutes ses fonctions tout en participant de loin à la vie du club. Le Stade fut alors rebaptisé de son nom.