Okaka : " J’espère rester 10 ans à Anderlecht ! "

VENDREDI, 11 SEPTEMBRE 2015, 12:14 - demoniaccrow
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INTERVIEWS Stefano Okaka s’est parfaitement intégré à Anderlecht et il impressionne de plus en plus aux entraînements et en match, pourtant il se déclare seulement à 80% de ses possibilités. En outre sa réputation de "bad boy" est très usurpée selon lui.


"Je ne m’imaginais pas tomber dans un environnement aussi favorable. Le club m’a déjà offert beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais. Disons que je suis à 80 % de mes possibilités. Je n’avais pas travaillé beaucoup durant l’été mais j’ai déjà refait une grosse partie de mon retard. Il est difficile, voire impossible, de ne pas s’entendre avec un joueur aussi talentueux que Suarez. Mais s’il le faut, je peux aussi évoluer seul en pointe. Vous auriez préféré que je sois tout calme et que je ne bouge pas sur le terrain ? Râler sur l’arbitre, ça fait partie du jeu, je ne fais rien de mal en me comportant de la sorte" déclare l’attaquant mauve.

"La vitesse d’exécution. En Italie, vous avez 2 secondes de réflexion. En Belgique, vous en avez 4. Lorsqu’un joueur de votre niveau, devenu international italien en novembre 2014, débarque en Belgique, on ne peut s’empêcher de se poser des questions… C’est la vie, c’est mon parcours. Anderlecht était là au bon moment. J’ai toujours eu une bonne image des Mauves, dont j’avais croisé la route il y a quelques années lors du grand tournoi de Viareggio" ajoute-t-il.

"La Sampdoria était un autre chapitre de mon livre, j’ai tourné la page. Cela ne m’intéresse plus. Certaines personnes s’arrêtent aux rumeurs tandis que d’autres, plus intelligentes, font l’effort de découvrir qui vous êtes vraiment et vous font confiance. C’est pour cela que je me sens si bien à Anderlecht. Après avoir changé de club pratiquement chaque saison depuis le début de ma carrière, j’ai besoin de stabilité. À 26 ans, je suis devenu plus mature. Je suis bien dans ma peau, je sais que mes plus belles années vont arriver. J’espère rester 10 ans à Anderlecht. Comme un vrai supporter. Je vais tout mettre en oeuvre pour décrocher une nouvelle sélection. Avec le titre de champion de Belgique, l’Euro 2016 est l’un de mes grands objectifs cette saison. Depuis le début de ma carrière, rien n’a jamais été facile. On ne m’a jamais fait de cadeau. Toutes ces épreuves m’ont rendu plus fort. Contrairement à ce que certains ont tenté de faire croire, je suis quelqu’un de très calme et je ne passe pas ma vie en discothèque. Je vis au centre-ville où j’aime me balader. J’ai changé tellement souvent de club dans ma vie, dès mon plus jeune âge, que j’ai appris à me débrouiller seul. Les restaurants italiens sont très bons en Belgique. Mon frère, ma soeur et mes parents viennent me rendre visite. Et, qui sait ? en sortant de chez moi demain, je rencontrerai peut-être la femme de ma vie" poursuit-t-il.

"Monaco et Tottenham ont le niveau de la Ligue des champions mais Anderlecht l’a aussi jouée les saisons précédentes. Nous partirons sur un pied d’égalité. Comme Monaco et Tottenham, nous devons avoir l’ambition de gagner l’Europa League. Je sais qu’un attaquant est jugé sur son nombre de buts et d’assists. Je vais tout faire pour améliorer mes stats. Mais c’est dans ma nature de jouer pour l’équipe, je ne peux pas changer ça. J’ai toujours été le plus grand mais je suis resté très mince longtemps. Et puis, avec l’âge, je suis devenu comme mon papa. Aujourd’hui, il n’est pas rare qu’on me prenne pour un basketteur. Je touche du bois, je n’ai jamais été blessé sérieusement. Je travaille pour maintenir mes muscles tels quels mais je dois surtout veiller à ne pas les développer pour conserver souplesse et mobilité. Silvio Proto est mon traducteur, il m’aide beaucoup. Sinon, en bon Italien, je m’exprime avec des gestes. Je commence à comprendre le français mais je suis encore trop timide pour oser le parler" conclut le joueur.



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