Okaka : " Anderlecht n’est pas respecté en Belgique ! "

SAMEDI, 19 SEPTEMBRE 2015, 09:22 - demoniaccrow
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INTERVIEWS Stefano Okaka a conquit une fois de plus le stade Constant Vanden Stock lors de la rencontre face a Monaco, il lui a juste manqué le petit but pour parfaire sa prestation. Il s’est très bien intégré à Anderlecht.
 

"J’ai fait peur à des coéquipiers en me fâchant à l’entraînement ? Je ne me fâche pas facilement. Et quand je me fâche, c’est seulement sur le terrain. Tant mieux si les adversaires ont peur de moi; c’est une forme de respect. Dans la vie, je suis très calme. Et j’aime rigoler. Comme cette fois où j’ai appelé mon ancien entraîneur Mihajlovic pour lui dire que je ne viendrais pas à l’entraînement parce que mon frère se mariait. Mihajlovic y a cru et était furieux. Il lui a fallu du temps avant de se calmer. Mais le passé, c’est le passé. Je n’en parle plus trop. Basta. Non, je ne risque pas de faire cette même blague à Besnik Hasi" déclare l’attaquant mauve.
 
"L’entraîneur n’arrête pas de me dire que je dois être plus présent devant le but. Mais moi, je ne sais pas camper devant le goal adverse et attendre le ballon. J’aime partir balle au pied depuis le milieu du terrain et chercher l’ouverture. Dans le passé, j’ai marqué quelques buts comme cela. La différence entre la Serie A et votre championnat ? Ici, on a quatre secondes pour réfléchir, en Italie deux. Je ne dis pas combien de buts je veux marquer cette saison. J’ai un nombre en tête, mais je le garde pour moi. Mon record actuel n’est que de sept buts par saison. Mais je vais peut-être devenir un buteur, ici en Belgique" ajoute-t-il.
 
"En Italie, j’étais le joueur de Serie A sur lequel le plus de fautes étaient commises. Je donne l’impression de souvent protester auprès de l’arbitre, mais je reste toujours poli. Quand on commet 25 fautes contre nous et que l’arbitre ne siffle pas, je vais demander des explications. Ou quand un penalty n’est pas sifflé. C’est mon tempérament. En Italie, des clubs avec un statut comme celui d’Anderlecht sont traités différemment. Ici, ce n’est pas le cas. Comprenez- moi bien : je ne dis pas qu’Anderlecht doit être avantagé. Mais en Italie, les grands clubs sont plus respectés qu’Anderlecht" poursuit-t-il.
 
"Mon problème, c’est que je suis trop honnête. Je ne filtre pas mes mots quand je parle. J’ai, par exemple, expliqué qu’au début de ma carrière, je gaspillais mes sous en achetant une Audi R8, des montres très chères ou des vêtements de marque. J’ai commis des fautes comme chaque jeune de 17 à 20 ans. Le problème, c’est qu’on est tellement médiatisés en tant que footballeurs… Quand on a 17 ans, il faut se comporter comme un gars de 25 ans. Je referais cent fois ce que j’ai fait par le passé. Ces erreurs ont fait de moi celui que je suis. Pas grave : je peux regarder tout le monde droit dans les yeux; je n’ai rien à cacher. Par contre, je n’ai plus envie de changer de club chaque année. Je resterais bien dix saisons à Anderlecht. Antonio Cassano est le même personnage que moi : il dit ce qu’il pense. Cela lui a également valu des problèmes. Je suis en contact quotidien avec lui. Après mon but à Westerlo, il m’a envoyé des félicitations. La saison passée, je l’ai soutenu quand il n’était plus payé à Parme. Lui, il m’a soutenu quand j’en avais marre du foot et que je songeais à arrêter. Totti, je le connais depuis mon adolescence. Lui, c’était plus un grand frère pour moi. Totti était plus rationnel que Cassano. Si je dois citer les deux meilleurs joueurs avec qui j’ai joué, ce sont ces deux-là" conclut le joueur.
 



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