Suarez manque de confiance en lui !

MATCHS - INTERVIEWS Matias Suarez a eu un geste d’humeur lors de son remplacement dans le match contre Saint-Trond, il n’est pas satisfait de son rendement actuelle et il doute de lui-même car il n’arrive pas ou peu à trouver le chemin du but en ce moment.


"Je l’ai pris à part dans le vestiaire. Il était calmé. Je le connais bien, et il était fâché sur lui-même et pas sur son remplacement. Enfin, je crois. C’est de la frustration par rapport à lui-même. Cela fait six mois qu’il travaille très dur pour revenir à son meilleur niveau. Tout d’abord avec ce docteur à Barcelone, et puis ensuite ici. Or, ça ne va pas comme il le voudrait, ou du moins assez vite à son goût, et ça le frustre. Il ne faut cependant pas oublier qu’il n’a pas joué pendant presque deux ans. Il doit continuer à travailler" déclare Besnik Hasi.

"Moi, je suis très confiant. Je suis persuadé qu’avec le temps, on finira par retrouver l’ancien Suarez. Je le souhaite de tout coeur, car c’est le meilleur joueur de notre compétition. Le plus important, c’est qu’il soit bien physiquement. De semaine en semaine, il ne cesse de s’améliorer. Il ne lui manque sans doute plus qu’un match de référence. S’il pouvait marquer un but en championnat, ça lui ferait du bien également" ajoute-t-il.

"J’ai toujours dit qu’il fallait attendre octobre ou novembre pour qu’il retrouve son meilleur niveau physique. N’oublions pas qu’il a été out pendant six mois. Physiquement, il va beaucoup mieux et son genou tient bien le coup. Mati ne doit pas réagir de cette façon, mais je sais comment il se sent. Sa carrière était presque terminée. Il sait que je lui donne beaucoup de confiance, ce qui me vaut même des critiques parce que d’autres garçons ont moins de temps de jeu. Je dois être correct avec tout le monde" poursuit-t-il.

"Je comprends sa réaction même s’il n’aurait pas dû le faire devant tout le monde. C’est un gars qui aime tout jouer mais il vient d’une longue période d’inactivité et ses sensations ne sont parfois pas idéales. Cela l’énerve mais c’est compréhensible. Il était déçu, ça arrive" conclut Steven Defour.