Les "humeurs du Bomber"

INTERVIEWS MERCI, MILLE FOIS MERCI !

Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas aborder l’histoire d’Anderlecht au travers d’un match, d’un transfert, de la gestion du club ou d’un souvenir.
Non, je voudrais consacrer ces quelques lignes à vous les supporters !

On peut disserter à l’infini, mais - et ceci est avancé sans aucune démagogie de ma part - sans vous les fans, Anderlecht pas plus que le foot spectacle n’existerait.
L’activité footballistique pourrait s’assimiler à un jeu de billes dans les cours de récréation ou à une séance de yoga, agréable pour ceux qui pratiquent, mais pas vraiment spectaculaire.
Des mécènes, groupes financiers ou sponsors ne verraient pas plus d’intérêt à investir dans ce sport que dans des parties de Colin-maillard (j’espère que les moins de 20 ans, plus habitués aux jeux vidéo, comprendront de quoi il s’agit) !
Si le foot existe tel qu’il est, c’est grâce à vous.

Ceci dit, mon but n’est pas aujourd’hui de disséquer le foot business, mais de remercier les dizaines d’entre vous qui m’avez écrit et qui continuez à le faire.
Je voudrais aussi profiter de cette « humeur » pour vous demander de m’excuser à l’avenir, car il ne m’est plus possible de continuer à vous répondre à tous de manière individuelle, comme j’ai mis un point d’honneur à le faire jusqu’à présent.
Ma contribution à « Purple dynamite » n’est pas ma profession (ce serait trop beau !). Il s’agit d’un hobby auquel je consacre plus ou moins de temps selon mes possibilités (ce qui explique parfois des absences de plusieurs semaines).
J’ai un boulot extrêmement envahissant et stressant qui ne me laisse qu’un temps limité à consacrer à cette chronique. Depuis 3 semaines, je passe plusieurs heures tous les jours à vous lire, à vous répondre et à publier les textes de ceux qui le souhaitent. Pour preuve, je n’ai encore suivi aucun match de l’Euro en entier, mis à part celui des Belges. Et j’ai également une famille dont les membres finiront par me dire « bonjour monsieur » lorsqu’ils me croiseront dans le corridor.
Bref, continuez à m’écrire ([email protected]), j’en serai ravi, mais pardonnez-moi de ne plus répondre individuellement. Continuez à partager vos avis, mais comprenez que je ne pourrai peut-être pas répondre positivement à toutes les demandes de publication.

Je voudrais conclure en vous disant un immense merci pour tous vos commentaires à mon sujet, ceux que je ne publierai pas, mais qui m’ont fait chaud au cœur et qui m’ont motivé à continuer cette rubrique. Certains d’entre vous m’ont comparé à un thérapeute ou à un bienfaiteur et/ou m'ont livré des confidences très personnelles. J’espérais timidement trois ou quatre mails, j’approche la centaine.
En raison des contraintes professionnelles évoquées ci-dessus, je rédige mes humeurs souvent fort tardivement dans la soirée ou la nuit; la fatigue m’amène fréquemment à chercher mes idées ou mes mots, mais dorénavant c’est en pensant à vous, mes lecteurs, que je combattrai la fatigue et la lassitude pour continuer à vous faire part de mes « humeurs ».

MERCI, MILLE FOIS MERCI !