
INTERVIEWS Dimanche sur le coup de 18 heures, Silvio Proto ira se placer dans la cage opposée à celle de Davy Roef. Ce retour au stade Constant Vanden Stock sous le maillot du KVO nous promet de grandes émotions dans les tribunes, les fans mauves n'oublieront jamais un monument tel que Silvio. Et c'est réciproque.
" Je n’ai gardé que des amis au Parc, je reste en contact avec des joueurs, des membres du staff et des dirigeants : moi qui suis si émotif, j’aurai le cœur serré, mes proches aussi… raconte l'ancien portier anderlechtois au micro de la RTBF. On joue chaque match pour le gagner… mais si on gagne, je ne manifesterai pas de signe de joie, par respect pour ce public qui compte tant pour moi. "
A Ostende, il a signé pour 4 ans et il espère bien en parapher ensuite un autre… ailleurs.
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Dans le jardin de Marc Coucke, il revient aussi aux fondamentaux :
" A Neerpede, on avait quelqu’un qui ramassait même notre linge par terre, ici chacun amène ses affaires lui-même au lavoir. Mais ça ne veut pas dire qu’à Anderlecht, on était des enfants gâtés : si vous jouez là-bas, c’est que vous avez quelques chose en plus et que vous méritez votre salaire, ce sont des clichés de dire qu’on y joue à la carte, personne n’entame jamais un match pour le perdre. "
On le sent amer sur son départ du Sporting, où il était encore sous contrat pour un an :
" Ce n’était pas une question financière, je pense que le club voulait un gardien plus jeune. Je souhaite le meilleur à Davy Roef, mais je ne veux pas en dire davantage : si je lui lance des fleurs ça lui mettra la pression, si je parle de lacunes on dira que je suis amer. C’est le foot : le ballon roule vite, à chacun son destin, mais s’il joue à Anderlecht, c’est qu’il a des qualités… "