Les humeurs du Bomber. STOP ou ENCORE!

TRANSFERTS

Le fait marquant que j’attendais pour revenir avec mes « humeurs » n’a finalement aucun lien avec l’actualité du Sporting, mais résulte de commentaires négatifs d’un lecteur par rapport à ma publication d’hier.

Plutôt que livrer un commentaire constructif et argumenté (comme l’ont fait des centaines de lecteurs depuis deux ans et demi), un certain « OVNI » a préféré jouer l’homme que la balle. C’est une attitude que l’on retrouve malheureusement sur les terrains, mais personnellement, j’ai toujours préféré le jeu propre aux coup bas.

Marquer son désaccord de manière aimable ou plus virulente fait partie intégrante du jeu ; balancer 4 commentaires en ligne pour descendre quelqu’un, cela devient de l’acharnement.
J’aurais pu laisser passer en me disant que les chiens aboient, mais que la caravane passe ou en me rappelant que la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe (même si je n’ai rien d’une « blanche colombe »), mais cela m’a boosté et donné l’envie de reprendre le clavier.

C’est le 12 mai 2014 que je vous livrais ma première « humeur », sans avoir la moindre idée de l’intérêt que cette chronique pourrait susciter.
Il y était précisé que : « ce sera l’occasion de revenir en quelques lignes et sans aucune prétention sur des faits de match, sur les prestations des acteurs (joueurs, arbitres et même public) et les joies ou déceptions, espoirs ou inquiétudes qui en découlent ».

Au fil du temps, la chronique a évolué et s’est ouverte à des souvenirs, anecdotes, états d’âme liés au club. Et il m’est même arrivé très occasionnellement (2 ou 3 fois en quatre ans et demi, tout au plus) de publier un texte qui n’avait rien à voir avec le RSCA.
Dans un monde où l’on est plus prompt à réagir pour critiquer que pour encourager ou pour encenser, cela ne m’a jamais valu la moindre remarque négative, mais bien des commentaires sympathiques de gens qui appréciait simplement l’écriture.

Manifestement, mes humeurs devaient plaire à un grand nombre et cela m’a incité à persévérer et à créer « les humeurs des supporters », le 12 juin 2016.
Cette rubrique allait permettre aux nombreux supporters qui le souhaitent de faire part de leur avis d’avoir une tribune où ils pourraient s’exprimer en toute liberté, avec pour seule contrainte d’écrire de manière respectueuse des autres et sans insultes.

Depuis des années, beaucoup d'entre vous partagent totalement ou partiellement mon avis, d'autres expriment leur désaccord, mais tous, sans la moindre exception, se sont toujours réjouis d'avoir la possibilité de répondre et de voir leur avis publié.
Le seul incident de parcours remonte à mai 2017. Et encore, il s’agit d’une situation totalement particulière. A l’époque, un ami proche, supporter du Standard, m’avait vivement reproché de m’en prendre au club liégeois dans un article sur deux, ce qui était rigoureusement faux et, preuve à l’appui, je m’étais fendu de le lui prouver dans une lettre ouverte publiée dans les « Humeurs du Bomber ».

Il est tout à fait normal que des personnes ne prêtent pas le moindre intérêt à mes publications, mais il suffit alors de ne pas cliquer sur le lien. Moi, lorsque je vais sur un site d'information ou quand je feuillette un journal, je ne lis pas tous les articles. Je sélectionne et je passe ce qui ne m'intéresse pas.

Mais monsieur l’Objet Volant Non Identifié a jugé opportun de s’en prendre à moi personnellement et cette attitude n’est pas en adéquation avec les principes des échanges que nous pouvons avoir.
je ne vois pas en quoi je suis « pathétique » parce que je livre quelques mots en commentaire alors que je ne pensais pas le faire initialement. C’est le principe même d’une humeur que d’écrire mes états d’âme au rythme où ils me viennent à l’esprit, fussent-ils contradictoires.

Lorsque le même « OVNI » affirme son désintérêt pour un billet, publié il y a deux ans, dans lequel j’évoquais une balade en forêt, je peux totalement comprendre qu’il estime que cela n’ait pas sa place sur un site consacré au Sporting d’Anderlecht. Mais où est l’utilité de se montrer agressif et blessant en jugeant opportun d’ajouter : « Pour qui se prend-t-il ce gars ? Si vous avez des ambitions littéraires, faudrait peut-être tenter de publier un roman… Et rassurez-vous encore, Je ne le lirais pas » ?

Le gars, moi en l’occurrence, consacre des heures prises sur sa vie de famille et ses loisirs à écrire des articles parce qu’énormément de gens lui expriment leur plaisir à les lire et à pouvoir en débattre. Il ne se prend certainement pas pour une star, mais il a l’humble prétention de rédiger mieux que la plupart des pisse-copies qui se disent journalistes sportifs.

Des ambitions littéraires ? J’ai pleine conscience des limites stylistiques de ma prose qui consiste en une écriture quasi automatique et certainement pas en une recherche d’atteindre une qualité littéraire.
Enfin, rédiger quatre commentaires pour mentionner à trois reprises que vous n’aimez pas me lire, relève de la schizophrénie ou d’un masochisme exacerbé. Je pense qu’il serait temps d’entamer une thérapie. Cela risque de prendre du temps, mais la médecine contemporaine est en pleine évolution.

Je m’arrête là, car il est manifeste que votre volonté ne consiste nullement à échanger avec moi, mais à uniquement à vouloir me casser. Je vous invite à vous adresser au Hell Side du Standard ; vous deviez y trouver des gens qui partagent vos valeurs.

Avant de conclure, je voudrais répondre à Erwin 2110 qui, à juste titre, fait état du fait que certains joueurs, critiqués hier, sont aujourd’hui porter aux nues et vice-versa.
C’est rigoureusement exact et je conçois que cela puisse irriter, mais c’est un peu la règle du jeu qu’on est, je le répète encore, libre d’adorer, d’apprécier avec modération ou de détester.
Et pour ce qui est de l’invitation à venir soutenir son équipe au stade, sachez que cela fait plus de 50 ans que j’y vais et que j’ai mon abonnement personnel depuis 1970. Il fut même un temps où j’effectuais tous les déplacements.
Ceci dit, je pense que chacun assume son statut de supporter en fonction de sa santé, de ses moyens, de son boulot, de sa vie privée et familiale, de ses aspirations et qu’il ne nous appartient pas de juger.

Je m’adresse enfin à vous, chers lecteurs, vous pouvez m’écrire à [email protected] pour vous exprimer. Si je reçois de nombreux témoignages de gens qui trouvent mes humeurs dénuées d’intérêt, je m’engage à m’en abstenir à l’avenir. Dans le cas contraire, ceux qui ne m’apprécient pas n’auront qu’à sauter la ligne des humeurs du Bomber.