"Par-dessus tout, nous avons besoin de stabilité"

INTERVIEWS Pour assainir Anderlecht, les dirigeants comptent sur le CEO Jo Van Biesbroeck. "Nous devons résoudre cela dans les douze mois. Et nous réussirons", dit-il. Mais cela ne suffit pas : "Ce n'est que si nous trouvons la stabilité en tant que club que nous pourrons vraiment nous en sortir."

Une année difficile mais le soutien reste présent

"Nous avons de la chance que les fans continuent à nous soutenir. Nos partenaires commerciaux restent également à nos côtés - même dans une année difficile, les revenus commerciaux ont augmenté". Sommes-nous à la limite ? "Oui". Mais est-ce un drame ? "Ce n'est pas le cas."

Dans cet exercice comptable, tout est contre Anderlecht. L'Europa League au lieu de la Ligue des Champions - un trop grand noyau - La chaise musicale avec les entraîneurs et les directeurs techniques. Et des revenus de transfert beaucoup plus faibles que les années précédentes. Cette combinaison entraîné le RSCA dans la zone rouge. 

L'inexpérience des dirigeants est en cause ? Des joueurs qui n'ont plus d'avenir à Anderlecht sont toujours sous contrat!

"L'inexpérience nous a joué des tours. Peut-être avons-nous mal jugé le marché et la valeur de certains joueurs à l'époque. Pour le moment, nous sommes plus réalistes."

En tant que responsable financier final du conseil d'administration précédent et actuel, vous avez vu passer tous les chiffres. Cette perte de 27 millions n'est-elle pas de votre responsabilité ?

"Non. Ou du moins, pas seulement la mienne. Bien sûr, je ne suis pas content de ces chiffres dans le rouge. Mais les 27 millions en question sont désormais partagés en toute transparence au sein du Conseil d'administration qui a participé à l'augmentation de capital. Tout le monde le savait et la soutenait"

Comment remettre Anderlecht dans le vert ?

"Par-dessus tout, nous avons besoin de stabilité, alors nous pourrons vraiment nous en sortir."

Douze mois pour résoudre le problème

"L'arrivée de la Vincent Kompany est importante à cet égard. Il peut apporter plus de certitude à long terme. Mais ceci(en pointant un papier avec les chiffres rouges) nous devons le résoudre dans les douze mois. Sinon, cela reste une épée de Damoclès qui nous prive de notre liberté de mouvement".

Une licence en danger ?

"Elle fonctionne en tandem avec le Fair Play financier. Techniquement, nous n'avons pas de problème pour l'un ou l'autre d'entre eux"

"Je comprends que le monde extérieur ne voit que ces dettes et cette perte. Mais même dans ce grand point rouge, il y a des lumières. Ces dernières années, nous avons modernisé le club.
Résultat : même dans une année désastreuse comme l'an dernier, le club a continué à se développer commercialement. Les revenus des sponsors et du merchandising ont augmenté.  Cette machine est en marche."

L'optimiste reste le mot d'ordre, Dans le football, tout peut changer rapidement.

"Vous devez juste utiliser ces situations de crise pour aller de l'avant. Vous apprenez à connaître vos meilleurs éléments. Qui est motivé chaque jour, qui a des idées ? Vous voyez où se trouvent les points douloureux, ce qui doit être amélioré. Une mauvaise année ne signifie pas le déclin du club. J'ai la foi - tout ira bien."