"Anderlecht a vécu au-dessus de ses moyens ces dernières années"

INTERVIEWS Karel Van Eetvelt n'aurait pas pu choisir un pire moment pour débuter comme CEO du RSC Anderlecht. Les dettes sont de plus en plus importantes, et l'année prochaine, il n'y aura pas pour la seconde année consécutive de football européen. L'ancien dirigeant de Febelfin se tourne principalement vers le passé pour justifier pour les dettes actuelles.

  "Le RSCA a sérieusement vécu au-dessus de ses moyens ces dernières années et aucune entreprise ne peut continuer comme ça", avoue Van Eetvelt. “Une énorme dette s'est accumulée dans le club et elle doit être réglée à court et à moyen terme.

Un noyau pléthorique, et trop d' allées et venues

"Les problèmes de RSC Anderlecht se situent principalement dans le domaine sportif. Il n'est désormais plus possible de compter le nombre de personnes que nous avons recrutées ces dernières années pour ensuite les laisser partir. Et nous avons toujours un staff et un noyau de joueurs bien trop larges. Nous devons inverser complètement cette approche."

La solution réside au sein même du RSCA

"Ce sera un grand défi de poursuivre, pour le département sportif, une politique financière réaliste, tout en alignant une équipe solide. Cela devra se faire de manière créative, et non plus à l'ancienne où on a toujours travaillé avec la perception que tout était possible. La solution réside au sein même du club, il y a beaucoup de talent et il faut à nouveau oser nous appuyer sur nos propres forces. Le RSCA a toujours un grand potentiel commercial, supérieur à tout autre club belge. Afin d'en faire un meilleur usage, nous devons cependant retrouver notre classe et notre fierté, qui ont un peu disparu.”