Zetterberg : "Je suis toujours Anderlecht"

MERCREDI, 14 OCTOBRE 2020, 09:40 - demoniaccrow
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INTERVIEWS Pär Zetterberg fête ses cinquante ans ce mercredi, il se remémore plusieurs souvenirs qu’il a vécus à Anderlecht. Notamment son match d’adieu, les pancartes avec le mot TAK (merci en Suédois) et une ovation de quinze minutes de tout le stade.
 

Il a d’ailleurs remercié plusieurs fois Franky Vercauteren qui lui a fait confiance alors que Hugo Broos lui préférait Walter Bassegio. Il avait conclu avec Franky Vercauteren de ne jouer que deux matches sur trois.
 
Il a failli ne pas connaître la carrière qu’il a connue car à 19 ans, on lui a diagnostiqué un diabète. Aad de Mos qui était le coach mauve de l’époque ne le voyait pas percer au plus haut niveau vu sa maladie.
 
Il a cependant un regret c’est de ne pas être devenu un titulaire indiscutable avec la Suède, il a notamment loupé la coupe du monde 1994 à cause d’une blessure. Il compte 30 sélections et six buts marqués pour la Suède.
 
Il aura subi 19 opérations durant sa carrière, il n’a plus de ménisque et il n’a plus de cartilage au genou. Il doit se faire poser des prothèses mais il veut que cela se fasse le plus tard possible. Il se rappelle que lors de son arrivée, Michel Verschueren a directement détesté sa coiffure. Il a essayé plusieurs fois de le faire aller chez le coiffeur mais rien n’y a fait.
 
Il aurait pu quitter Anderlecht plus tôt que ce qu’il ne l’a fait mais il se sentait trop bien à Anderlecht, il avait de l’intérêt de la part de Tottenham, Torino et la Sampdoria et il a finalement quitté le club pour l’Olympiakos qui lui offrait un contrat juteux.
 
Il a quitté Anderlecht en mars pour des raisons financières, il n’en veut à personne pour cela même si il a été déçu. Le RSCA a été correct avec lui et il a respecté ses engagements, il suit d’ailleurs toujours les résultats du Sporting. Il estime que ce sera encore compliqué pour un bon moment mais le club doit s’accrocher, Anderlecht reviendra au sommet quand il aura réglé ses problèmes financiers.
 
Il conclut en disant que Jérémy Doku était le plus fort en un contre un mais que pour lui le plus gros potentiel de l’équipe est Albert Sambi Lokonga, il ne fera pas la différence seul mais il permet aux autres de mieux jouer. Il est par contre encore trop irrégulier à son goût.
 



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