Vanden Stock : "Je reste le supporter nº1 d’Anderlecht"

INTERVIEWS Même s'il est privé de rencontres au Lotto Park, Roger Vanden Stock reste un fan des Mauve et Blanc. Le passage de témoin avec Marc Coucke n'a pas été une réussite, mais l'ancien président du RSC Anderlecht ne ferme pas la porte à un retour dans les tribunes de son Sporting.

Les résultats sportifs depuis la vente du RSCA ne sont pas au beau fixe et Roger Vanden Stock souffre de cette situation.

"Mon cœur fait encore mal quand ils perdent. Ils ont connu des mois très difficiles mais, heureusement pour Marc Coucke, après avoir pris Zetterberg pour calmer les esprits, il a pu compter sur Kompany pour gérer l'impatience des supporters"

Le fils de Constant n'a pas encore digéré la première conférence de presse après la vente ou Marc Coucke a traité l'ancienne gestion d'Anderlecht de féodale 

"J'ai pris cela comme un coup de couteau. J'ai d'ailleurs failli me lever et partir"

La situation financière d'Anderlecht est des plus précaires, mais l'ancien président évoque son bilan, en précisant que le budget était souvent en équilibre à l'une ou l'autre année près. Le tournant date de janvier 2018, où Marc Coucke était déjà influent auprès des administrateurs. L'objectif était de devenir champion , empocher le pactole de 35 millions d'euros  à la place du Club de Bruges et repartir sur de bonnes bases, les caisses pleines.

"Je voulais prendre des risques en gardant Hanni et en faisant revenir Mitrovic, qui était d'ailleurs à Neerpede pour signer, le dernier jour du mercato. Mais le conseil d'administration, déjà sous la pression de Coucke qui n'était pas officiellement propriétaire mais déjà influent, a imposé une rentrée de 10 millions de cash dans les caisses. On a donc vendu Hanni et on a renoncé à Mitrovic. Si nous avions eu ces deux-là, nous aurions à nouveau été champions et nous aurions empoché… 35 millions car le système de répartition des gains venait de changer."

Lors de la vente du Club, Roger Vanden Stock, pour des raisons financières, se sentait plus proche de l'offre de Paul Gheysens l'actuel président de l'Antwerp mais il a suivi la décision du conseil d'administration pour l'aspect sportif de la proposition de Marc Coucke.

"Il n'y avait que Philippe Collin et Herman Van Holsbeeck qui me soutenaient dans ce dossier Gheysens. Tout le reste de mon CA se cachait derrière le fait que le sportif était plus important que le financier. Rappelez-vous que l'offre de Gheysens était plus importante que celle de Coucke. Coucke l'a finalement emporté car il avait un projet sportif plus convaincant. J'ai suivi mon CA"

Toujours fan des Mauves ?

"Non, peut-être ! Lors du deuxième goal contre Genk, samedi passé, j'ai directement éteint la télévision. Ma femme m'a obligé de rallumer immédiatement car elle voulait voir la fin, mais j'étais trop déçu. Je reste le supporter nº1 d'Anderlecht."