Vandenhaute: "Nous pouvons commencer à reconstruire"

INTERVIEWS Dans une interview accordée au podcast MidMid, Wouter Vandenhaute a parlé d'Anderlecht pendant près de deux heures. Le président a annoncé qu'il avait investi 12 millions d'euros dans le club. 

M. Vandenhaute est arrivé au RSCA il y a presque deux ans en tant que conseiller externe. Depuis lors, beaucoup de choses ont changé. "Quand je suis arrivé, j'ai trouvé un club qui n'était pas en bonne santé. Il y avait de sérieux problèmes financiers. Il n'y avait pas de confiance au sommet. Les actionnaires n'étaient pas d'accord entre eux. Mais surtout : Anderlecht avait perdu la culture de la victoire."

Dans le grand chantier de l'époque, Vandenhaute a tout de suite fixé une priorité claire : "Quand je suis arrivé, j'ai dit à Marc Coucke qu'il fallait d'abord se concentrer sur le sportif. Neerpede et les jeunes, c'est bien, mais nous devions d'abord nous assurer que notre première équipe jouait bien et gagnait des matchs. J'ai dit que nous devrions nommer un directeur sportif. Quelqu'un de moderne qui sait comment un club est géré aujourd'hui. C'est ainsi que Peter Verbeke est devenu mon premier transfert. À partir de là, nous avons commencé à reconstruire."

"Commencer à reconstruire"

En raison de problèmes avec les actionnaires minoritaires, il a fallu attendre la semaine dernière pour que l'augmentation de capital soit réalisée et que la catastrophe financière soit évitée. Vandenhaute s'est également investi. Douze millions, confirme-t-il. "Mais faire du profit est la dernière chose à laquelle je pense. Si les actions augmentent, je serai bien sûr heureux. Parce que cela signifie que le club obtient un succès sportif",a déclaré M. Vandenhaute. "Mais je suppose que mon argent est bloqué pour un long moment."

"Grâce à l'augmentation de capital et àla réorganisation, nous sommes désormais un club sain. Nous ne sommes pas un club de riches. On ne peut pas faire des folles. À partir de maintenant, nous pouvons recommencer à construire. Dans les années à venir, nous n'aurons pas à chaque fois à demander 20 millions d'euros à Marc Coucke "