Verbeke : "On soutient Mazzu"

INTERVIEWS Peter Verbeke n'est pas rassuré par la place occupée en championnat du RSCA, il a pu être tenté de réagir dans l'émotionnel mais il a préféré une analyse rationnelle avec le staff et les joueurs concernant ce début de championnat raté.
 

Il n'est pas encore question de licenciement concernant Felice Mazzu, ce ne serait pas faire preuve de bonne gestion affirme le CEO. Il bénéficie du même soutien que celui accordé à Vincent Kompany ajoute-t-il. Il est notamment soutenu par Wouter Vandehaute et Marc Coucke confirme-t-il.
 
Il n'est pas d'accord avec les critiques émises sur son jeu offensif, il en veut  pour preuve que l'équipe a les meilleures statistiques offensives du championnat derrière l'Union. Le coach n'a de cesse de répéter aux joueurs à l'entraînement qu'il faut jouer vers l'avant et qu'il faut de la présence dans le rectangle adverse confie-t-il.
 
Il constate que l'équipe joue moins avec de longs ballons et plus avec un jeu de combinaisons mais il cherche encore un équilibre. Il assure que les joueurs sont totalement derrière leur coach. La plus grosse pierre d'achoppement est sont système de 3-5-2 que beaucoup trouvent inadapté pour l'équipe, Peter Verbeke renvoie le ballon à son staff car cela n'est pas son domaine et il est d'avis que c'est au coach de trouver des solutions et de transformer les bons datas en bons résultats.
 
Il n'est pas question pour lui de juger le coach uniquement sur le nombre de points pris mais au final ce sera le critère le plus important et ensuite ce sera au président d'évaluer le travail qui aura été effectué.
 
Il ne pointe pas du doigt Wesley Hoedt comme responsable de la défaite contre West Ham mais il estime que le langage corporelle du joueur pourrait être plus positif. Il le considère comme un des leaders du vestiaire qui est toujours le premier à la salle de musculation et le dernier à en sortir. Il est convaincu qu'il a quatre bons défenseurs centraux et Killian Sardella démontre qu'il est également prêt.
 
Dans un premier temps, il n'a pas voulu chercher de remplaçant à Josh Cullen étant donné la bonne fin de saison fournie par Kristian Arnstad, Marco Kana et Noah Sadiki mais lors de la blessure d'Adrien Trebel tout a changé et Amadou Diawara a été acquis.
 
Amadou Diawara répondait au profil recherché avec un physique et une bonne mentalité, il n'y a eu aucune hésitation au moment de le faire venir de la part de la cellule scouting. Il a pourtant eu du mal physiquement contre West Ham en deuxième mi-temps et il espère qu'il va rapidement monter en puissance.
 
Il attend de Yari Verschaeren qu'il soit plus décisif, il est par contre satisfait de Fabio Silva. Sebastiano Esposito doit lui être plus décisif, cela se ressent qu'il ne l'est pas pour l'instant et il est suivi par le coach mental car c'est un garçon très émotionnel. Il travaille bien aux entraînements et il progresse mais il doit maintenant le montrer sur le terrain peu importe le temps de jeu qu'il reçoit.
 
Abdulrazak Ishaq et Nilson Angulo ont quant à eux besoin d'un temps d'adaptation, il estimait que le premier cité était plus loin dans son évolution. Il doit à terme être un concurrent pour Amir Murillo.
 
La première idée de Peter Verbeke était de vendre Francis Amuzu et de conserver Sergio Gomez mais l'offre de Manchester City est venu tout chamboulé, l'Espagnol ne voulait pas laissé passer sa chance et il ne sert à rien de garder un joueur contre son gré. Julien Duranville en a profité pour éclater et Moussa Ndiaye se profile aussi en gros concurrent vu ses bonnes prestations et il n'a rien coûté à Anderlecht. 
 
Joshua Zirkzee était bien convoité, il y avait bien un accord mais le joueur a changé d'avis lors d'une discussion avec Bologne et il a été honnête avec le RSCA. La direction était prête à consentir l'effort financier dans ce dossier.
 
Verbeke est prêt à reconnaître ses erreurs mais il avance la réalité financière d' Anderlecht pour se défendre, il y a des limites financières et il annonce qu'il n'y aura pas cinq transferts lors du mercato d'hiver.
 
Il conclut en déclarant que l'espoir est toujours présent, chaque match doit être une guerre à gagner. Le groupe peut être compétitif mais le talent pur ne suffit pas, il faut se battre sur le terrain.