Steven Dillien: "La Hongrie une équipe très physique"

INTERVIEWS - AUTRE Les Diables Rouges Futsal disputent aujourd'hui un match extrêmement important. À Debrecen, en Hongrie, ils doivent tenter de se qualifier pour la deuxième phase de groupe des éliminatoires de la Coupe du monde 2024. La tâche est claire : obtenir au moins un match nul contre les Hongrois.

Mercredi, dans l'Alfasun Arena du RSCA, nos Diables Rouges Futsal ont gagné 2-1 contre la Hongrie l. En soi, ce n'était pas un mauvais résultat, mais tous les supporters ont vite compris que la Hongrie ne serait pas une nation facile à éliminer.

Steven Dillien est conscient de la difficulté de la tâche qui l'attend. "2-1, c'est toujours mieux que 1-2. Malgré la faible marge, nous sommes confiants. Les Hongrois devront vendre chèrement leur peau. C'est en effet une équipe très physique. Une équipe physique ou technique ? En soi, cela n'a pas beaucoup d'importance pour moi. Il faut juste tirer les leçons de ce premier match" explique le joueur d' Anderlecht..

Quelles leçons Steven Dillien veut-il tirer de ce match aller ? "Les Hongrois sont grands et forts. Cela a des avantages, mais aussi des inconvénients. Ils sont un peu moins mobiles. L'idée est de les laisser courir davantage. Mercredi dernier, nous avions également cette intention, mais nous ne l'avons pas suffisamment concrétisée. Nous devons également chercher plus d'espace à l'arrière. En fin de compte, nous devons les faire transpirer davantage. (rires)

Steven Dillien a confirmé que le 2-1 du premier match n'était pas vraiment le résultat escompté. "Les Hongrois avaient déjà fait match nul 2-2 contre un pays de premier plan comme la Croatie. Cela en dit long sur leurs qualités. Tous ceux qui ont vu le match savaient dès les cinq premières minutes qu'il n'y aurait pas de 7-6. Avant la mi-temps, notre rythme était également trop lent. C'est une autre leçon à retenir pour Debrecen. En deuxième mi-temps, nous avons accéléré le rythme et nous nous sommes immédiatement procuré plus d'occasions. Il faut aussi faire attention aux erreurs inutiles. En deuxième mi-temps, nous avons déjà été confrontés à trois erreurs d'équipe après quatre minutes. Cela a rendu la tâche inutilement plus difficile"