Le G8 s'est réuni pour discuter du format de la compétition

AUTRE Lundi soir, un sommet discret mais crucial s'est tenu à Gand. Sam Baro, président de Gand, a accueilli dans les bureaux de son entreprise les représentants des huit plus grands clubs du pays : Anderlecht, Bruges, Union, Antwerp, Genk, Standard, Charleroi… et bien sûr, Gand lui-même. Objectif : discuter de l'avenir du championnat belge.

Le format actuel sous pression

La réforme votée l'hiver dernier prévoit un retour à une compétition classique à 18 clubs, sans play-offs, dès la saison prochaine. Mais ce changement ne fait pas l'unanimité. Sam Baro, fervent défenseur des play-offs, dénonce une réforme obtenue par des jeux d'alliances douteux, notamment en échange de la présence garantie des équipes U23 de certains clubs en D1B.

Bataille juridique en coulisses

Trois clubs de D1B (Lokeren-Temse, Seraing et Francs Borains) ont saisi la justice contre cette “protection” des équipes U23. Gadn s'est joint à la plainte, espérant que si cette disposition tombe, la réforme du championnat sera elle aussi annulée. Une décision de la Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS) est attendue, mais pas avant mars.

Et si tout changeait en pleine saison ?

Si la justice donne raison aux plaignants, le format actuel pourrait être invalidé… et cela aurait des conséquences énormes : jusqu'à trois clubs pourraient être relégués cette saison, au lieu d'un seul via barrage. D'où l'initiative de Baro : sonder les autres clubs pour envisager un retour volontaire aux play-offs, sans attendre un verdict.

Des clubs qui changent de camp

Les lignes bougent. Anderlecht, autrefois favorable à la suppression des play-offs sous Wouter Vandenhaute, serait désormais pour leur retour. Genk, qui avait soutenu la réforme en échange de la place de Jong Genk en D1B, pourrait aussi revoir sa position.


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Source: HLN