
INTERVIEWS À 81 ans, Aimé Anthuenis n’a rien perdu de sa flamme. L’ancien entraîneur emblématique de Genk et Anderlecht, double champion et figure marquante du football belge, continue de parler ballon avec la même énergie qu’à ses plus belles années. Installé devant une cappuccino, il replonge volontiers dans l’actualité du moment : la confrontation en Coupe entre ses deux anciens clubs… et surtout les jeunes talents qui l’enthousiasment.
De Cat, le coup de cœur d’Anthuenis
Lorsqu’on évoque Anderlecht, Anthuenis s’anime immédiatement. Il se souvient d’un match des RSCA Futures à Lokeren, il y a un an. Un geste l’avait marqué :
« Une passe de 80 mètres… ! De Cat ! Un toptalent. »
Pour lui, Nathan De Cat a tout : un volume de jeu impressionnant, de l’intelligence, de la justesse technique, une agressivité positive dans les duels.
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Anderlecht, solide et ambitieux
Anthuenis apprécie la solidité défensive actuelle du Sporting :
« Ils prennent peu de buts. Coosemans, je n’étais pas fan, mais il fait du bon travail. »
Selon lui, Anderlecht est clairement dans la course au titre. Cinq points de retard sur l’Union ? Rien d’insurmontable, surtout avec la fameuse division des points en play-offs.
Besnik Hasi, un coach sous-estimé
Anthuenis défend fermement son ancien joueur :
« On dit qu’il est old school… Et alors ? Ancelotti aussi ! »
Il juge les critiques injustes : Hasi a créé un groupe soudé. Il a compensé le départ de Dolberg. Il a résisté à la pression médiatique
Et il s’étonne de lire que Hasi devrait “aller s’expliquer” : « À Renard ? Qu’a-t-il prouvé, lui ? »
Une passion intacte
Même à 81 ans, Anthuenis reste un entraîneur dans l’âme. Il ne veut plus reprendre un banc, mais il adore encore discuter tactique, déplacer des verres sur la table pour illustrer un pressing ou un mouvement de transition. Le football coule toujours dans ses veines.
Source: HNB