
INTERVIEWS Il y a des soirs où le football belge respire un parfum d'avenir. Ce Genk – Anderlecht en fait partie. Pas seulement pour l'enjeu sportif, mais parce que deux des plus grands talents du pays s'y croisent : Kos Karetsas (18 ans) et Nathan De Cat (17 ans). Deux gamins, deux trajectoires, deux styles… et une même certitude : ils ne resteront pas longtemps dans le championnat belge.
À Genk, on ne parle plus d'un espoir, mais d'un phénomène. Karetsas, c'est ce joueur qui te fait lever du siège, celui qui peut renverser un match sur une seule inspiration. Les analystes le comparent à Trossard ou même Ødegaard, rien que ça. Mais son choix de jouer pour la Grèce fait grincer des dents alors qu'il a été formé en Belgique et profiter pendant 2 ans de l'expertise de la RSCA Academy.
Nathan De Cat : le patron de demain
À Anderlecht, on ne parle plus d'un jeune prometteur. On parle d'un titulaire indiscutable, d'un joueur qui a déjà l'allure d'un cadre malgré ses 17 ans.
De Cat, c'est le prototype du milieu moderne :
Puissant, intelligent, propre techniquement, et toujours tourné vers l'avant.
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Deux styles, une même promesse
Ce qui rend ce duel si excitant, c'est qu'ils sont radicalement différents :
Karetsas, c'est l'étincelle. De Cat, c'est le moteur.
L'un crée, l'autre structure. L'un illumine, l'autre stabilise. Et tous deux semblent destinés à dépasser la Jupiler Pro League très vite.
Les analystes sont unanimes :
“Si je lis et j'entends tout ça, ils ne joueront plus ici la saison prochaine.” Mais tous insistent sur une chose: choisir le bon club, ne pas brûler les étapes.
Ce Genk – Anderlecht n'est pas un simple huitième de finale. C'est une vitrine. Un aperçu du futur. Un moment où deux trajectoires exceptionnelles se croisent avant, peut-être, de s'envoler vers les plus grands championnats.
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Source: HLN