Coosemans revient sur une année charnière pour Anderlecht

SAMEDI, 20 DÉCEMBRE 2025, 09:53 - purpleketje
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INTERVIEWS En 2025, Anderlecht a retrouvé une âme. Et au cœur de cette renaissance, un homme s’est imposé comme symbole de résilience, de caractère et de fidélité : Colin Coosemans, capitaine du Parc Astrid et candidat sérieux au titre de Doelman van het Jaar. Son parcours n’a rien d’un conte de fées… mais il en a la force émotionnelle.

Malgré les remous internes qui ont secoué Anderlecht, Coosemans a enchaîné les prestations solides. « J’ai joué toute l’année et j’ai pu rester constant», confie-t-il, conscient de l’importance de son rôle dans un environnement où la pression est omniprésente. Cette régularité lui a valu d’être élu Joueur de l’Année par les supporters, une récompense qui symbolise son parcours de résilience.

Il y a quelques années, Coosemans n’était qu’un figurant dans l’effectif. Aujourd’hui, il est le numéro un, le leader silencieux mais ferme d’un groupe qui a enfin compris ce que signifie jouer pour Anderlecht.

« Le plus facile aurait été de partir», avoue-t-il. Mais Colin a choisi de rester, de se battre, de porter ce maillot qu’il aime. Et les supporters l’ont récompensé : élu Joueur de l’Année, un honneur qui l’a profondément touché.

Un homme transformé

Son année n’a pas été simple. L’arrivée de Kasper Schmeichel, les doutes, la pression… jusqu’à ce moment où son corps a lâché, littéralement. Une douleur si intense qu’il a dû être transporté à l’hôpital. Mais Coosemans s’est relevé. Plus fort. Plus déterminé. Plus serein.

Aujourd’hui, il le dit lui-même : il est un homme plus heureux, un père plus présent, un joueur plus épanoui.


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Sous Kompany, il faisait déjà partie du groupe des leaders. Avec Besnik Hasi, son rôle s’est affirmé. Il parle quand il faut, fort ou doucement selon le moment. Il guide, il recadre, il encourage. Et il n’est pas seul : Thorgan Hazard, Lucas Biglia et les “Neerpede boys” forment une colonne vertébrale qui veille sur l’ADN du RSCA.

“Nous ne tolérons plus d’être satisfaits avec une victoire de temps en temps

Cette phrase résume tout. Coosemans et les cadres ont remis les pendules à l’heure : Anderlecht n’est pas une formation de milieu de tableau. Anderlecht doit viser haut, toujours. Et les résultats suivent : victoires contre Bruges, Genk, l’Union… des matchs que le Sporting perdait souvent ces dernières années.

Les jeunes poussent, les anciens encadrent

Nathan De Cat impressionne, Nilson Angulo décide des matchs. La dynamique est bonne, la confiance revient, et l’équipe semble enfin avancer dans la même direction.

2026 : l’année du titre ou d’un trophée ?

Coosemans ne promet rien, mais il y croit. Le mercato peut tout changer, comme toujours en Belgique, mais l’ambiance est saine, la direction inspire confiance, et le groupe a retrouvé une identité.

Et son avenir personnel ?

Le gardien ne cache pas son envie de rester. Il se sent bien, il a encore “beaucoup dans le réservoir”, comme il le dit avec un sourire. Mais il attend aussi un geste fort du RSCA, un contrat qui reflète son statut de numéro un et de capitaine.

Colin Coosemans incarne ce que les supporters veulent voir : du cœur, de la loyauté, du travail, et une fierté immense de porter le maillot mauve et blanc

Si 2025 a été l’année de sa renaissance, 2026 pourrait bien être celle de la consécration… pour lui, et pour Anderlecht.





Source: HLN