Vendre via Factoring n'est pas sans risque

VENDREDI, 12 MARS 2021, 08:42 - La Panthère Mauve
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TRANSFERTS - INTERVIEWS Suite à la crise de la Covid-19, les clubs ont dû chercher des moyens alternatifs pour remplir les gouffres financiers. Le recours à ce que l'on appelle les "sociétés factoring" est une tendance frappante. Anderlecht l'a fait l'été dernier avec le transfert de Jérémy Doku. 

Anderlecht a demandé à une société d'investissement de verser la totalité de la somme du transfert (environ 27 millions d'euros) sur son compte en une seule fois. Normalement, cela se fait par tranches, mais de cette manière, Anderlecht a pu disposer immédiatement d'une grande quantité de liquidités. C'était nécessaire pour payer les frais. Mais à long terme, le club doit payer beaucoup d'intérêts à la société. De manière classique, Anderlecht aurait perçu 27 millions en 3 tranches de 2020 à 2022. 

Michel Maus, professeur de droit fiscal à la VUB comprend le raisonnement derrière le factoring. "Si vous êtes en difficulté financière, que vous avez des dettes à court terme et que vous devez obtenir une licence, c'est un raisonnement compréhensible.  A moyen et long terme, il y a certainement des risques. Si un club se tourne vers le factoring comme une réaction de panique à la situation de la Covid-19, cela pourrait revenir comme un boomerang dans deux ou trois saisons. Le club aura généré moins de revenus, mais la structure des coûts restera la même."







 



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