"Une charge physique importante favorise la fatigue musculaire"

BLESSURES - INTERVIEWS Après des examens complémentaires, le verdict est sévère pour Yari Verschaeren : une rupture du ligament croisé antérieur du genou l'empêchera de jouer en 2023. Il passera bientôt sous le bistouri et une longue rééducation l'attend. Un tendon sera prélevé sur sa cuisse et implanté dans son genou. 

"Le tendon doit se développer à l'intérieur et on ne peut pas l'influencer", explique un spécialiste du genou. "Neuf mois, c'est surtout pour se donner une sécurité. Pouvoir annoncer après coup qu'il est apte plus tôt que prévu est plus agréable que de devoir dire après six mois qu'il n'est pas encore prêt à jouer. Mais il y a une différence entre reprendre l'entraînement et être vraiment apte à jouer. On arrive alors rapidement à huit mois".

Le fait que Verschaeren n'ait pratiquement raté aucun match avec le RSCA ces derniers mois est peut-être la raison pour laquelle il doit maintenant passer par la case opération. . "Il est vrai que la plupart des lésions des ligaments croisés surviennent en début de saison, lorsque la coordination musculaire n'est pas encore optimale. Cela peut aussi être dû à l'enchaînement rapide des matches. Cette charge physique importante favorise la fatigue musculaire".

Une convalescence difficile attend Verschaeren. Aujourd'hui, il se rendra chez le docteur Geert Declercq. Le n° 10 d'Anderlecht manquera donc le dénouement de cette saison, ainsi que les quarts de finale de la Conference League et le Championnat d'Europe des moins de 21 ans de l'été prochain.