Kompany: "On partait pour gagner et pour jouer du beau football"
VENDREDI, 9 MAI 2025, 21:12 - purpleketje
INTERVIEWS Vincent Kompany est champion d'Allemagne avec le Bayern. En exclusivité pour le média Het Laatste Nieuws, l'ancien joueur et entraîneur d'Anderlecht s'est exprimé sur divers sujets, notamment son RSCA dont il reste un grand supporter.
"J'avais six ans lorsque j'ai assisté à mon premier match en 1992 : Anderlecht - Malines. À l'époque, le stade pouvait accueillir 32 000 personnes. Cette odeur, ces couleurs, ce bruit, ces joueurs... Je suis resté assis dans les tribunes pendant encore dix ans avant de pouvoir jouer moi-même mon premier match avec la première équipe. Il ne faut jamais sous-estimer ce qu'Anderlecht représente pour moi. Et tout le reste..."
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Continuez à lire Pourquoi « tout le reste » ?
"Vous ne le croirez pas, mais j'avais une relation très étroite avec le groupe de joueurs en tant qu'entraîneur d'Anderlecht. Demandez à n'importe lequel des gars avec qui j'ai travaillé et ils vous diront que c'était incroyable".
Malheureusement, la relation avec le club n'était pas aussi bonne.
"Mais c'est qui le club ? J'étais incroyablement proche des joueurs - environ 35 garçons, dont 20 de Neerpede. Rien que pour ces derniers, c'était du pur plaisir pour moi. Je savais qu'avec le temps, tout finirait par s'arranger. J'étais également très proche du staff - du service médical à Jeanke et aux autres responsables du matériel. Cela fait encore 35 personnes. Plus les supporters. Mes relations avec le club étaient excellentes. Et que cela a moins fonctionné avec un ou deux... - pour moi, le club n'est pas décrit de cette manière..."
"Quand je vois comment les supporters s'investissent dans le club, leur enthousiasme, Anderlecht peut en tirer une grande force"
Il est remarquable de constater à quel point vous, mais aussi Romelu Lukaku par exemple, continuez à parler d'Anderlecht.
"Les gens ne comprennent pas ce qu'Anderlecht signifie pour les joueurs de Neerpede. Nous avons participé à des tournois internationaux de jeunes où nous nous sentions comme le Real Madrid, le FC Barcelone ou le Bayern Munich. On partait pour gagner et pour jouer du beau football. C'est simple."
"Je reconnais cette mentalité au Bayern Munich aujourd'hui. Mulder, Rensenbrink, Van Himst... sont autant de concepts pour le RSCA que Rummenigge et Beckenbauer pour le Bayern Munich."