
INTERVIEWS Dans un Topper tant attendu au Lotto Park, Anderlecht a frappé fort en s’imposant face au Club de Bruges grâce à une prestation collective remarquable et une stratégie parfaitement exécutée. Hein Vanhaezebrouck, analyste avisé, salue l’approche de Besnik Hasi et son staff, qui ont su neutraliser les forces brugeoises tout en exploitant leurs failles.
Anderlecht a évolué en 4-4-2 avec un pressing agressif dès les premières minutes. Cvetkovic et Hazard ont mis la pression sur les défenseurs adverses, tandis que De Cat et Saliba ont verrouillé les couloirs. Résultat : Vanaken, pourtant maître à jouer de Bruges, est resté invisible. Contrairement aux idées reçues, Anderlecht n’a pas joué en individuel mais a fermé les lignes de passe avec intelligence.
Les jeunes brillent
La jeunesse bruxelloise a répondu présente :
Nathan De Cat a impressionné par sa puissance physique et son activité incessante. Avec 10 duels gagnés sur 13, il a été omniprésent.
Cvetkovic, malgré une note sévère dans les colonnes de Het Nieuwsblad, a conservé plus de ballons que Tresoldi et Vermant réunis.
Bertaccini, Hazard et Angulo ont tous été décisifs, notamment sur le flanc gauche, là où le Club de Bruges a souffert défensivement.
Une victoire à confirmer
Vanhaezebrouck tempère l’euphorie : “C’est le visage qu’Anderlecht doit toujours montrer. Mais il faut confirmer contre La Louvière et apprendre à mieux gérer les fins de match.” Le pressing intense demande une grande dépense d’énergie, et le RSCA a encore du mal à contrôler les dernières minutes.
Source: HNB
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