INTERVIEWS À seulement 17 ans, Nathan De Cat s’impose comme l’une des révélations les plus marquantes de la saison à Anderlecht. Entre ses examens scolaires et un rôle grandissant au sein du noyau A, le jeune médian vit à un rythme effréné. Une double vie qu’il assume avec une maturité étonnante.
Malgré la lourde défaite contre Westerlo, la semaine a apporté une éclaircie au RSCA : De Cat a été élu Joueur du Mois pour novembre, une récompense saluée par ses coéquipiers avant l’entraînement. Le jeune Bruxellois a disputé 1.674 des 2.250 minutes possibles cette saison, soit près de 75 % du total — seuls Lucas Hey, Nilson Angulo et Marco Kana font mieux.
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Entre mathématiques et Pro League
S’il brille sur le terrain, De Cat reste avant tout un élève de rhéto à Wemmel, en option Sport-Football. En pleine session d’examens, il jongle entre les cours et les entraînements. “Mon quotidien, c’est jouer, étudier, dormir”, résume-t-il avec un sourire. Le temps libre ? Quasiment inexistant.
Il a passé un examen de mathématiques cette semaine et espère l’avoir réussi. Anderlecht met à disposition un accompagnement scolaire, mais le jeune milieu passe davantage de temps à Neerpede qu’en classe.
Courtisé, mais concentré sur Anderlecht
Les performances du jeune Mauve attirent déjà l’attention de clubs prestigieux comme Bayern Munich ou Borussia Dortmund. Anderlecht souhaite le prolonger jusqu’en 2028, mais De Cat garde la tête froide : Il n’a “aucune intention de partir cet hiver” et laisse la gestion contractuelle à ses parents.
Pas de plan de carrière tracé non plus : il préfère progresser jour après jour, avec pour modèles Declan Rice et Rodri, références mondiales à son poste. "Pour atteindre ce niveau, je dois travailler dur"
Objectif : continuer à grandir
Samedi, Anderlecht affronte STVV, actuel deuxième du classement. C’est face aux Canaris que De Cat avait inscrit son premier but en Pro League, un moment qui avait lancé les premières discussions autour d’une future sélection chez les Diables Rouges.
Le Mondial 2026 ? Une ambition, pas une obsession.
“La seule chose qui compte, c’est le prochain match”, insiste-t-il. Le rêve de devenir international reste présent, mais la route est encore longue.
Un talent précoce, une tête bien faite
Entre la pression sportive, la médiatisation croissante et les études, Nathan De Cat impressionne par son calme. Il lit peu d’articles sur lui pour éviter la surcharge mentale et se concentre sur l’essentiel : travailler, progresser, performer. Avant de viser les sommets, il lui reste un premier objectif très concret : réussir ses examens et décrocher son diplôme du secondaire.
Source: HNB
