INTERVIEWS Samedi soir, le Parc Astrid vivra une de ces soirées que seul le football sait offrir : un mélange de retrouvailles, de fierté… et d’un léger pincement au cœur. Car celui qui arrive en face, sous le maillot jaune de Saint‑Trond, n’est autre que Keisuke Goto, l’attaquant le plus prolifique… d’Anderlecht cette saison, même s’il marque pour une autre formation.
Arrivé en janvier 2024 presque sur la pointe des pieds, Goto a rapidement séduit Neerpede par son profil rare ; grande taille, gros volume de jeu, technique et mentalité irréprochable. Tim Borguet avait vu juste en levant l’option d’achat d’un million d’euros. Aujourd’hui, sa valeur explose, et son prêt à Saint‑Trond ressemble à un coup de maître.
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Malgré son prêt, Goto n’a jamais caché son attachement au RSCA. Il l’a promis : il ne célébrera pas s’il marque au lotto Park. Parce que les supporters mauves l’ont accueilli, soutenu, encouragé. Parce qu’il sait d’où il vient.
Et samedi, il retrouvera ses amis, ceux qui l’ont aidé quand il traversait des moments difficiles à Bruxelles.
Le débat qui agite les fans : faut‑il le rappeler en janvier ?
Beaucoup de supporters le réclament déjà : « Faites revenir Goto ! »
La direction d' Anderlecht n’est pas insensible à l’idée. Mais un détail complique tout : il n’existe aucune clause de rappel dans son prêt. Saint‑Trond compte le garder jusqu’en juin. Et Anderlecht hésite à déforcer un concurrent direct… tout en sachant que Goto joue gros à quelques mois du Mondial.
Un symbole de la nouvelle stratégie mauve
Le dossier Goto est devenu un exemple parfait de la philosophie actuelle du Sporting : investir intelligemment, développer les jeunes via les RSCA Futures, prêter au bon endroit, éviter les erreurs du passé.
Et demain ?
Aimé Anthuenis en est convaincu : Goto sera un excellent numéro 9 pour Anderlecht. Besnik Hasi aussi. Neerpede aussi.
Et on imagine déjà les étincelles d’un duo Goto – Angulo, deux profils explosifs, deux trajectoires ascendantes, deux joueurs qui aiment le maillot mauve.
Samedi, le Parc Astrid le verra de près. Et tôt ou tard, il reviendra pour de bon.
Source: Le Soir
