Les humeurs du Bomber. Navigation en eaux troubles !

JEUDI, 6 FÉVRIER 2025, 00:54 - Bomber
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OPINIONS Ceux qui suivent cette chronique depuis longtemps savent pertinemment que j'ai décidé d'être moins présent depuis un certain temps pour des raisons multiples auxquelles se sont ajoutés certains événements récents qui m'ont amené à prendre réellement mes distances non pas avec le Sporting, mais avec mon clavier.
 

Le déroulement de la rencontre opposant les Mauves aux Buffalos dimanche dernier m'a redonné l'envie de partager avec vous ma très mauvaise humeur du moment, mais il valait mieux que je m'abstienne de réagir à chaud afin de ne pas verser dans l'excès.
Des raisons familiales et professionnelles m'ont ensuite empêché publier mon humeur.
C'est donc non plus à chaud, mais totalement à froid que je vous ferai part pêle-mêle de certaines réflexions que je n'ai pas le temps de développer, mais qui auront le mérite ou le tort de susciter vos réactions.

- Même si je n'aime pas user de ce genre de terme, je qualifierai l'arbitrage de monsieur Verboomen de dégueulasse ! Si le terme est fort, j'en conviens, n'y voyez cependant aucune insinuation de malveillance ou de parti-pris délibéré.
Je pense simplement que sa prestation a été au-delà de l'exécrable et qu'il a accumulé les décisions et les attitudes du parfait mauvais arbitre.

 - Anderlecht a clairement été volé et ce n'est malheureusement pas la première fois.

-Comme bien souvent cette saison, Jonathan Lardot a dû reconnaître le lundi que le RSCA avait été victime de mauvaises décisions du directeur de jeu. Certes, c'est une noble attitude de sa part, mais le nombre de points perdus en raison d'erreurs de jugement des arbitres prend une telle proportion qu'il influence réellement le classement du championnat ainsi que les écarts avec les autres clubs, qu'ils soient placés avant ou derrière le Sporting.

 - Je déteste les réflexions telles que « la presse et les arbitres font payer à Anderlecht leur domination de la compétition belge durant 70 ans » ou « le Sporting a été avantagé durant des années, ce n'est qu'un juste retour des choses », car elles sont pleines de sous-entendus qui ne sont absolument pas avérés.
 
- En revanche, je ne peux que constater et déplorer que notre club soit la victime la plus fréquente des errements des arbitres. Il arrive un moment où il devient normal de se poser des questions.
Pour être franc, je ne parviens pas à imaginer qu'il s'agisse d'agissements délibérés pour nuire au Sporting, mais on a fréquemment l'impression qu'un penalty sera plus vite sifflé contre nous qu'en notre faveur et nos joueurs écopent plus rapidement d'une carte jaune ou rouge que les adversaires.
Mais je suis un supporter et cela peut évidemment altérer mon jugement.

 - Pour en revenir à la rencontre face à Gand, l'analyse objective des faits incite toutefois à penser qu'il y a quand même deux poids et deux mesures.
Samoise et Mitrovic se relaient pour provoquer N'Diaye. Le premier cité ne prend aucune carte non seulement au moment de l'incident, mais de surcroît sur l'ensemble de la rencontre alors qu'il a multiplié les fautes ; le second ramasse une jeune et le troisième prend deux jaunes et se voit renvoyer au vestiaire.
 
- Beaucoup de supporters ont tiré à boulets rouges sur le malheureux Moussa et cela aussi me révolte. Il est facile de dire qu'il aurait dû garder son sang froid et que sa réaction constitue une faute professionnelle quand on est installé pénard dans son divan. Moi, en tout cas, je n'aurais pas fait mieux que lui, mais il est vrai que je n'ai jamais été un joueur professionnel.
Ce qui m'exaspère dans ce genre de situation, c'est que l'on s'en prend à la victime plutôt qu'aux coupables, c'est que certain confondent professionnalisme et malhonnêteté ou déloyauté. Je n'ai jamais pu encaisser les salopards qui jouent comme des crapules, provoquent leurs adversaires, simulent et cherchent à influencer l'arbitre. L'empereur des coups fourrés avait pour nom Sergio Ramos. Je le détestais, car il symbolisait tout ce que j'exècre dans le foot, mais c'était un joueur exceptionnel qui a souvent inscrit le but salvateur pour le Real de Madrid ou la Roja. Mitrovic s'est inspiré du côté obscur de l'Espagnol, car il n'a pas l'ombre de son talent de footballeur.
 
- On m'a rapporté que Philippe Albert se serait exclamé qu'il ne comprenait pas pourquoi Klinkenborg n'était pas le gardien numéro après sa bonne prestation contre Malines. J'espère qu'il aura enfin compris après le match à Gand !
 
- Par contre, si Davy Roef a alterné le chaud et souvent le froid lorsqu'il jouait au RSCA, il faut reconnaître que ses prestations sont généralement exceptionnelles lorsqu'il affronte ses anciennes couleurs.
 
- Quant à Leander Dendoncker, son comportement sur le terrain frise le pathétique. Même si elle est relativement cruelle, je n'ai pu m'empêcher d'exploser de rire en lisant le commentaire d'un supporter désappointé qui avait écrit qu'il court comme un dromadaire.
 
- Je pense que Huerta, Adryelson et Hey constituent de bonnes pioches, mais il faut leur laisser le temps de trouver leurs marques.
 
- Le temps, c'est précisément ce dont ne dispose pas le pauvre David Hubert. Plébiscité au poste de T1 par une majorité de supporters, voilà que bon nombre parmi eux réclament déjà sa tête 4 mois seulement après sa prise de fonction.
Comme Kompany, le garçon est manifestement intelligent, mais à l'instar de Vincent, il apprend le métier d'entraineur sur le tas par essais et erreurs. On ne devient pas Guardiola, Klopp ou Mourinho du jour au lendemain ou d'un simple coup de baguette magique.
Il serait dommage de le sacrifier sans lui laisser l'opportunité de terminer la saison, mais nous connaissons le monde impitoyable du foot et je crains qu'un revers à l'Antwerp ce jeudi ne scelle son sort.
 
- N'en déplaise à certains, je soutiens mordicus que sur le plan de la qualité du jeu, l'équipe est en progrès, mais elle manque cruellement de constance et d'engagement physique.
Chaque rencontre est émaillée par une période de relâchement coupable. Si ceci ne prête pas toujours à conséquences en Jupiler league, cela se paie cash devant une équipe de Bundesliga même si elle lutte pour son maintien dans son championnat national.


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Après cette énumération de réflexions, je conclurai en vous faisant la confidence que j'éprouve d'énormes appréhensions pour la demi-finale retour de coupe de Belgique.
Jouer au Bosuil dans l'antre du Great Old n'est jamais une sinécure.
De plus, le contexte est favorable aux Anversois qui viennent de remonter et battre finalement Bruges en fin de rencontre dimanche dernier.
Il faudra jouer avec le couteau entre les dents sans céder aux pièges qu'Alderweireld et ses acolytes tendront aux jeunes anderlechtois tout en espérant que ce ne seront pas pour la énième fois, des décisions litigieuses du referee qui orienteront l'issue de la rencontre.
 

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