
JEUNES - INTERVIEWS Il y a des figures qui traversent les décennies sans jamais perdre leur flamme. Des visages familiers, des voix qui résonnent dans les couloirs de Neerpede, des regards qui ont vu grandir des générations entières de talents. René Peeters fait partie de ces monuments silencieux, de ces artisans de l’ombre qui ont bâti l’ADN du RSC Anderlecht.
Aujourd’hui, rené tire sa révérence après 27 saisons au service du club de son cœur. Et pour tout supporter du RSCA, c’est bien plus qu’un départ : c’est la fin d’une époque.
Né Anderlechtois, devenu pilier du RSCA
René n’a jamais vraiment quitté Anderlecht. Né dans le quartier du Bon Air, il a porté le maillot mauve comme joueur avant de revenir, en 1999, pour entraîner les U9. Ce qui devait être une étape est devenu une vocation. Une vie entière consacrée à transmettre, à former, à pousser les jeunes vers le meilleur d’eux-mêmes.
Il a gravi les catégories une à une, des U9 aux Espoirs, avec la même exigence, la même passion, la même fidélité. 27 saisons, c’est plus qu’une carrière : c’est un engagement.Des générations dorées entre ses mains
Quand on évoque René Peeters, les noms défilent comme un album de légendes mauves : Vincent Kompany, Anthony Vanden Borre, Romelu Lukaku, Youri Tielemans, Yari Verschaeren, Chancel Mbemba, Leander Dendoncker, … et tant d’autres.
Tous ont croisé son chemin. Tous ont appris quelque chose de lui. Tous ont ressenti cette exigence technique qui fait la marque de fabrique d’Anderlecht.
Car pour René, un contrôle raté n’est pas un détail. C’est un drame. Le football mauve commence par la maîtrise, la précision, la qualité. « Technique, technique, technique », répétait-il inlassablement.
Partout où ses équipes passaient, elles laissaient une trace. Partout, elles représentaient l’ADN Neerpede: talent, audace, confiance.
Cette culture de la victoire, Vincent Kompany lui-même l’a évoquée récemment. Et René en a été l’un des gardiens les plus fidèles.
Un formateur, pas un carriériste
Il a connu l’équipe première, assistant de Besnik Hasi en 2014-2015. Mais il n’a jamais voulu devenir T1. Son ambition était ailleurs : former, pas briller. Être ce maillon essentiel mais discret qui aide les jeunes à franchir les étapes, sans jamais brûler les étapes.
Son dernier conseil aux jeunes ? Un mot simple, mais essentiel : patience. Dans un football où tout doit aller vite, René Peeters rappelle que les grandes carrières se construisent dans le temps, dans le travail, dans l’humilité.
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Merci pour tout, René...Pour les cris de joie à Neerpede. Pour les générations de talents. Pour les valeurs transmises. Pour l’amour du jeu. Pour l’amour du Sporting Anderlecht.
Source: rsca