L’École des Fans - La prestation des Mauves sous la loupe de Kargamel.

DIMANCHE, 22 SEPTEMBRE 2024, 13:21 - kargamel
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OPINIONS Kargamel vous propose ses cotations subjectives et sans complaisance pour le match RSCA – Sporting Club Charleroi du 21 Septembre 2024.
N'hésitez pas à les commenter et à nous transmettre les vôtres  !
 
 

Coosemans 8: Avec ce ce Sporting, Colin a intérêt à bien s'échauffer ! Les semaines se suivent et se ressemblent pour le meilleur prestataire de services anderlechtois. Après 2 minutes 30 de jeu, il avait déjà effectué un arrêt sorti de nulle de part sur une tentative de Heymans.
Fort heureusement, la soirée fut bien plus tranquille par la suite.
Il dut toutefois montrer qu'il ne s'était pas refroidi pour empêcher Mbenza de braquer la caisse en toute fin de rencontre.  Impeccable dans son jeu au pied.


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Sardella 5: Kiki a disposé de beaucoup de liberté sur le flanc droit abandonné par Verschaeren. Auteur d'une incursion ponctuée par un magnifique envoi du gauche qui a poussé Koné à sortir le grand jeu.
Pour le reste, beaucoup de déchets techniques dans ses entreprises assortis d'une faute grossière célébrée par un bristol bien mérité.

Simic 5 : Le jeune serbe a été très fort dans ses duels en approche. Beaucoup plus en difficulté dès qu'il il doit se mettre en chasse d'un attaquant véloce et carrément bredouille quand il s'agit de construire. Bien épaulé, il pourra faire son trou au Sporting.

Zanka 4 : D'un cadre bénéficiant de son expérience, on est en droit d'attendre davantage de prises de responsabilités. Pas toujours autoritaire dans ses interventions défensives, il renonce systématiquement à s'impliquer dans la conquête du but adverse. Son manque de vitesse de course est presque surréaliste à ce niveau.

N'Diaye 5 : Compte tenu du peu de temps de jeu que lui accordé Riemer, Moussa a fait son match même si ses tentatives de percuter étaient parfois empreintes d'une grande naïveté. Sorti exténué après avoir tout donné, ce qui en soi, mérite déjà d'être mentionné.

Rits 5 : Pour faire simple, Mats a fait du Rits Anderlechtois et on a vraiment le sentiment que le Rtis Brugeois est déjà à la retraite. Le vaillant court toujours et partout comme un vieux Diesel  sans finalement produire d'impact significatif sur le jeu anderlechtois.

Dendoncker 6 : Leander a retrouvé son poste de prédilection au 6. S'il a stabilisé le milieu anderlechtois, on l'a aussi senti moins frais qu'au cours de ses premières sorties, trois rencontres en une semaine, c'est peut-être un peu beaucoup pour un joueur resté inactif de longs mois. Son coup de boule puissant sur corner a bien failli rapporter le gros lot.

Stroeykens 7 : Super Mario enchaîne les rencontres de bonne facture. La motivation transpire dans chacune de ses actions qu'elles soient offensives ou défensives. Le Neerpede Boy ose porter le ballon et chercher systématiquement à perforer le rideau adverse.
Sa technique précieuse est de surcroît bien au-dessus de la moyenne. Vraisemblablement le joueur le plus prometteur du noyau actuel. Logiquement carbonisé en fin de partie

Verschaeren 4 : Contrairement à Pénélope qui faisait de la tapisserie pour gagner du temps en l'absence d'Ulysse, Yari a tricoté ses habituelles boucles et mailles pour en perdre.
Lorsque le chemin du but s'était ouvert à lui, cet incorrigible amoureux du ballon parvenait encore à s'offrir un dernier crochet pour la route.
Peu à son affaire, on l'a aussi vu manquer quelques gestes techniques simples.
 
Edozie 5 : Peu gâté par l'arbitrage qui avait choisi d'accorder beaucoup de latitude à Petris, le jeune ailier n'est pas parvenu à percer le blindage carolo. Par le danger qu'il représente, il a toutefois limité le rayon d'action offensif du latéral français au grand soulagement de N'Diaye.

Dolberg  5,5 : Le viking s'est démené pour offrir un point d'ancrage à ses partenaires en décrochant régulièrement. Malheureusement au détriment d'une chute démographique dans la cage aux Zèbres. Il n'a pas eu la moindre occasion.

Leoni 5 : Réclamé par le public, Théo n'a pas pu poser sa griffe sur l'équipe du pays noir qu'il a vu naître. Positionné très bas pour remonter les ballons et tenter de compenser l'incapacité de la défense centrale à s'acquitter de cette tâche. Sans grand succès.

Amuzu 5 : En 20 minutes, Francis est passé 6 fois grâce à ses accélérations qu'on ne présente plus. Hélas, à 5 reprises, Ciske oubliait aussi d'indiquer le nom du destinataire sur l'enveloppe du centre qui s'en suivit.
Quand enfin Ciske ajouta la précision dans le dernier geste, c'est la maladresse d'Angulo qui l'empêchait de créditer ses stats d'un assist.

Vazquez NC: Beaucoup de bonne volonté dans les bribes de match qu'on lui concède mais il demeure toujours aussi pataud. On oublierait presque que Fredberg a craqué son portefeuille (4,5 M) pour lui. Très chère la minute !

Angulo NC : En quelques minutes, l'Equatorien a reussi l'exploit de  perdre 3 ballons par une maladresse digne d'un amateur et rater l'immanquable, ce dernier qualificatif usurpant son identité sans quoi on l'appellerait But. Soupirs.
 
Hubert NC : Il serait peu juste de noter le coach pour sa première qui, il faut bien le dire, ne fut pas une grande réussite.
Il avait annoncé la couleur en lançant qu'il ne révolutionnerait pas l'équipe. Dont acte.
Cette déclaration soulève quand même quelques réflexions.

Si le T1 ad interim pensait qu'il n'y a pas grand-chose à changer par rapport aux idées de Riemer, pourquoi l'a-t-on dès lors chargé de remplacer son prédécesseur en échec ?
Quand Nick Hayen, dans une situation comparable, avait succédé à Deila, il avait fait preuve d'audace dont on sait qu'elle fut couronnée de succès.

Une citation d'Einstein reflète assez mon état d'esprit actuel : « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent »

Pourtant, au-delà de la nécessité de remplacer Augustinsson encore sonné, il y eut quand même un petit changement.

Le dépanneur a en effet rétabli Dendoncker dans le secteur médian à la plus grande satisfaction de nombreux observateurs mais il a aussi invité Rits à la même table pour son baptême du feu.
Deux Demi-défs pour recevoir Charleroi au Parc, la prudence, plus mère de sagesse que de noblesse, était bien de sortie !
Pour l'audace et le panache, il faudra repasser plus tard…ou pas.

Verschaeren était toujours aligné sur l'aile droite qui ne lui va pas comme un grand et au détriment d'Amuzu tandis qu'Ashimeru était même porté disparu...

A charge donc de Stroeykens, Verschaeren et Edozie de faire bouillir la marmite pour nourrir le dernier mohican de la Danish Connection en tête de gondole à défaut de drakkar.
L'association des ados footballeurs réunis n'y est pratiquement jamais parvenue et les occasions franches ont été servies à l'assistance au compte-gouttes plutôt qu'à la pelle.

La première mi-temps fut ainsi carrément insipide.
Les Zèbres, enhardis par l'apathie de leurs hôtes bien incapables de se tailler la part du lion, ont ainsi occupé la prairie sans qu'aucun mauve ne lui conteste vraiment le droit de brouter l'herbe là où bon leur semblait.

La deuxième période fut au moins marquée par le désir des nôtres de reconquérir une partie de la savane cédée en première armure, hélas sans grande imagination et avec une obstination tout aussi laborieuse qu'infructueuse.

Les Carolos, de leur côté, se contentaient pour leur part de protéger le petit point qu'ils étaient venus chercher. Sans il est vrai souffrir de grandes douleurs.

0-0
Match nul, dans tous les sens du terme. Une énième purge.

Si Riemer a été buitenisé pour de présumées bonnes raisons, le problème de fond subsiste et subsistera vraisemblablement un moment encore.

Aucun club en JL et moins encore, ce pauvre Sporting d'Anderlecht, ne peut impunément se passer d'autant de qualités que celles de Hazard et Vertonghen.

Si à ces défections de longue durée, on ajoute encore les absences temporaires d'Augustinsson et Dreyer et celles, définitives, de Debast et Delaney, on se rend compte que le Sporting est nettement moins armé qu'il ne l'était au cours du dernier exercice.

Tout aussi préjudiciable, si ce n'est plus, est encore l'absence d'un banc réellement capable d'apporter une valeur ajoutée au onze initial quand il piétine, c'est-à-dire, chaque semaine.
Exit les Schmeichel, Flips, Patris, Arnstad et autre Colassin.

Fredberg a semble-t-il rendu une « étrange » copie.

Son fusible préféré a en tout cas sauté et il ne reste plus grand-chose des 10 transferts tonitruants qu'il a menés au cours de l'été 2023.

Par voie de conséquence, il est aujourd'hui en première ligne et les résultats l'affaiblissent un peu plus chaque jour.

Il est tenu de trouver LE coach qui tirera le maximum du groupe disponible si toutefois, le RSCA veut atteindre les PO1. Dans le cas contraire, il pourrait bien être invité à suivre son compatriote en direction de la sirène si chère à Andersen.

Avec un 2/9 à domicile, cette semaine a pris toutes les allures d'un cauchemar pour le DT Danois.

Quant à savoir qui sera l'heureux (?) élu, c'est la question qui est sur toutes les lèvres des supporters du Sporting.

Il faudrait en tout cas que les premières fumées blanches ne tardent pas émaner des cheminées de Neerpede.
Mercredi soir, le RSCA a en effet déjà rendez-vous avec l'Europa League pour une rencontre face à Ferencvaros, rencontre qu'il doit remporter s'il vaut au moins faire illusion.
La presse a pourtant claironné que Fredberg prendrait tout son temps pour passer à l'action.
Comme cet été.

Il est vrai qu'au Sporting, les déclarations sont de nos jours plutôt rarement suivies des actions qu'elles impliquent.
Pas plus tard que mardi dernier, le CA n'avait-il pas renouvelé à l'unisson toute sa confiance en Riemer et ce même dans l'éventualité d'une défaite ?
Une autre question d'agressivité sans doute…

Fredberg et le CA seraient toutefois bien inspirés de ne pas se planter.

Si l'adage populaire préconise en effet de ne pas changer une équipe lorsqu'elle gagne, il suggère aussi de le faire quand elle ne gagne pas !

A méditer.
 
COYM
Kargamel