Le RSCA retrouve des couleurs avec son quatuor offensif

LUNDI, 3 NOVEMBRE 2025, 09:21 - La Panthère Mauve
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INTERVIEWS

Samedi soir, Anderlecht a retrouvé son souffle et son allant offensif face à Malines. Dans une ambiance électrique, les Mauves ont livré leur prestation la plus convaincante des dernières semaines, portée par un quatuor inédit : Cvetkovic, Angulo, Hazard et Bertaccini. Une formule que Besnik Hasi attendait depuis l'été.



“C'est la première fois que nous avons pu jouer dans cette configuration. C'est ce que nous avions dessiné en été”, confiait le coach kosovar, soulagé de voir enfin son plan prendre vie.

Une entame en survoltage

Dos au mur, Anderlecht a démarré pied au plancher. Pas de football champagne, mais une déferlante d'énergie, de pressing et de verticalité. Malines n'a jamais trouvé la parade. “On s'est fait balayer”, reconnaissait Fred Vanderbiest, entraîneur du Malinwa.

Cvetkovic, le fer de lance

Mihajlo Cvetkovic a endossé le rôle de numéro neuf avec brio. Buteur, point d'appui, il a parfaitement orchestré les mouvements de ses partenaires. “La pression est énorme sur un attaquant à Anderlecht, mais il la gère bien”, saluait Hasi.

Angulo hypnotise sa défense

Nílson Angulo a retrouvé ses jambes et son sourire. L'Équatorien a martyrisé son flanc, inscrit un but, délivré une passe décisive et rappelé pourquoi il fait partie des gros salaires de Neerpede. “Je n'ai jamais cessé de lui parler”, glissait Hasi. “Il doit apprendre à gérer les critiques, mais il est l'un de ceux qui peuvent faire la différence.”

Bertaccini et Hazard, duo en furie

Adriano Bertaccini, en soutien de Cvetkovic, a marqué d'une frappe lointaine et célébré par une moonwalk endiablée. Son enthousiasme a contaminé Thorgan Hazard, omniprésent sur son flanc droit. Trois frappes, aucune au fond, mais une activité débordante.

“Thorgan est mon patron”, lançait Hasi. “Il incarne l'ADN Anderlecht. À 32 ans, il a encore une sacrée caisse.”


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Leur permutation en cours de match a semé la pagaille dans les lignes adverses. Une “chaos organisée” selon les mots du coach.

Et maintenant ?

Avec tous ses éléments enfin disponibles, Hasi peut construire sur cette base. Bertaccini, encore en phase de reprise, devra gérer ses minutes. Angulo devra gommer ses erreurs défensives. Et dimanche, c'est le Club de Bruges qui débarque au Lotto Park.

Le système basé sur l'énergie et les combinaisons rapides peut-il tenir face à un cador ? Hasi botte en touche : “On verra ça la semaine prochaine.”

Mais une chose est sûre : ce quatuor a offert plus qu'un simple concert. Peut-être le prélude d'une symphonie prometteuse.
 



 


 


 




 

Source: HLN