L’École des Fans - La prestation des Mauves sous la loupe de Kargamel.

JEUDI, 26 SEPTEMBRE 2024, 10:34 - kargamel
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MATCHS - OPINIONS Kargamel vous propose ses cotations subjectives et sans complaisance pour le match RSCA – Ferencvaros du 25 Septembre 2024. N'hésitez pas à les commenter et à nous transmettre les vôtres !
 

Coosemans 7 : Pour une fois laissé au repos par une équipe adverse peu entreprenante et rarement en position de lui causer du souci. Toujours intéressant dans son jeu au pied parfois très haut. Ne peut absolument rien sur le but qui ruine la clean sheet qu'il aurait bien mérité.


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Sardella 6,5 : Beaucoup de présence offensive sur son couloir et une grinta retrouvée dans ses interventions défensives. Au niveau attendu. Davantage de précision dans ses centres ferait de lui un latéral moderne vraiment intéressant. Au boulot Kiki, ça va le faire !

Simic 6,5 : Impeccable dans ses duels où le jeune serbe n'y va jamais avec des pincettes. Son body language positif rejaillit sur ses partenaires. Le garçon a du mental, de la force et de l'engagement. Même s'il est perfectible à la relance et qu'il n'est pas le plus rapide, il fait son taf avec sérieux et abnégation. On la même vu délivrer quelques passes intéressantes. C'est à l'évidence une bonne pioche.

Zanka 5 : Son jeu de tête est son meilleur atout et il a fait beaucoup de bien dans le combat aérien. Peu à l'aise au ballon, ses interventions manquent parfois d'autorité. A la fâcheuse tendance à faire des fautes aussi stupides qu'inutiles comme celle qu'il a commise alors le joueur Hongrois était déjà hors des limites de jeu.

N'Diaye 6,5 : Les intentions sont souvent bonnes même s'il perd parfois quelques ballons par une combinaison mal proportionnée de culot et de maladresse. On ne lui reprochera pas d'oser. Sa vitesse de course est très appréciable pour compenser ses petites écarts de placement ou revenir contrer un dribble réussi. A très bien géré son couloir.  

Dendoncker 6 : Posté en unique sentinelle devant la défense, Leander a joué simple en ratissant se proposant sans cesse pour constituer un premier point d'appui lors des remontées de terrain. Ses quelques passes longues ont aussi apporté une variation qui manquait dans le jeu mauve.  Il ne brille pas mais il charpente l'équipe d'une ossature fiable.

Stroeykens 6,5 : Super Mario semblait quelque peu émoussé avec un peu plus de déchets qu'à l'accoutumée et des replis défensifs un peu moins fluides que dernièrement.  Cela ne l'a cependant pas empêché d'être entreprenant et de délivrer un assist millimétré à destination de Verschaeren.

Verschaeren 7,5 : Repositionné au 10, place qu'il ne devrait jamais quitter, on a retrouvé les qualités du Yari qu'on aime. Vif, technique et animé d'une volonté d'accélérer le jeu avec une boussole enfin dirigée vers le but adverse. Sa meilleure prestation depuis une éternité récompensée par un but de belle facture même si le gardien hongrois n'est pas exempt de tout reproche. Le retour de Dreyer devrait lui éviter de devoir glisser sur l'aile en fin de match.

Amuzu 5 : Ciske était bien présent dans sa partie même si son imprécision au centre est aussi désespérante que sa propension à se blesser systématiquement. Sa fragilité devient vraiment interpelante.
 
Edozie 8 : Ce garçon est une madeleine de Proust pour les gourmets du Lotto Park. Quelle classe, quel poison pour la défense adverse. Non content d'avoir été béni des Dieux le jour de la distribution du talent, le gamin donne tout ce qu'il a dans le sac sans compter. Les Hongrois ont grillé sous ses coups de tisonnier ardent et se sont finalement carbonisés en l'arrêtant d'un coup de jambon dans les 16 mètres. Sorti exténué sous les ovations du public reconnaissant.

Dolberg  7 : Le grand blond placide a ses détracteurs. Pourtant, son jeu en déviation dos au but est un modèle du genre. Si la connexion avec les combinards que sont Stroeykens et Verschaeren peut être établie comme en ce mercredi pluvieux, on a toutes les raisons de se montrer optimiste pour l'avenir.  Kasper a cadré la seule occasion nette dont il a hérité et a parfaitement transformé en but, le péno forcé par Edozie.

Angulo 2 : La semaine cauchemardesque se poursuit pour l'équatorien. Après avoir manqué un but tout fait contre Charleroi, l'ailier s'est fait exclure pour abus de cartons jaunes. Même si le second est sévère, commettre une telle faute à 80m du but de Coosemans dans le money time est la signature d'un manque d'expérience excusable et d'un manque de jugeote qui l'est moins.

Leoni NC
Ashimeru NC
Vazquez NC
Foket NC

 
Hubert 7 : Le coach ad interim a fait ce qu'on attendait de Riemer et qui n'est jamais venu : Remettre les joueurs à leur meilleure place et enfin chercher une solution alternative à la présence de Rits !
Yari a ainsi retrouvé son poste en 10. C'est bien là qu'il peut être bon et nulle part ailleurs.
Il l'a été.

Dans un triangle inversé dont la pointe basse était tenue par Dendoncker et les sommets avancés par les Neerpede Boys, Verschaeren et Stroeykens ont insufflé la créativité désespérément recherchée depuis des mois.

Hubert a fait preuve d'audace et il en a été récompensé. A juste titre.
Peu avant l'ouverture du score, le coach avait décidé de faire monter au jeu Vazquez, Leoni et Ashimeru, preuve que le néophyte dans le costume de T1 voulait absolument la victoire.

L'ouverture du score l'a amené à revoir ses plans, preuve que le jeune coach a su tenir compte des données du match à l'instant t , réunissant dans ses décisions détermination, clairvoyance, et sagesse.
Il a marqué un bon point.

Pour être de bon compte, il serait peu objectif de passer sous silence la faiblesse de l'adversaire mais en cette période de vache plutôt maigre, nous nous efforcerons de focaliser sur les éléments positifs de la rencontre d'hier : Le Sporting a gagné, bien joué et surtout, mis du cœur à l'ouvrage.
C'est déjà tellement plus que ce qui nous avait été servi ces dernières semaines, que nous aurions bien tort de faire la fine bouche.
Alors ne boudons pas notre plaisir.

Finalement, dans la liesse d'une victoire revigorante, ce qui inquiétait bien plus était encore l'état de la pelouse.
Avec les détonations tonitruantes et le brouillard, œuvre des pyrotechniciens amateurs, on se serait cru dans la plaine de Waterloo labourée par les bataillons et la cavalerie, au soir du 18 juin 1815.

Nous ne sommes pourtant pas encore fin septembre 2024 et le green du Lotto Park n'en est déjà plus un.
On dit que l'herbe est plus verte dans le pré d'à côté.

Allons donc confirmer à Dender, dès ce samedi, que l'adage dit vrai en ramenant la victoire à Bruxelles.
 
COYM

Kargamel